vendredi, novembre 22, 2024

Le père de « Granby Girl » sera bientôt admissible à une libération d’office

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Le père d’une fillette de sept ans décédée à Granby parce que sa belle-mère avait scotché la majeure partie de son corps par frustration face à ses problèmes de comportement sera bientôt admissible à une libération d’office.

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L’homme de 35 ans, dont le nom ne peut être publié, a obtenu une semi-liberté en décembre et a été placé dans une maison de transition. Il atteindra les deux tiers de sa peine le 7 mai et sera automatiquement admissible à une libération d’office puisqu’il n’a pas bénéficié auparavant d’une libération conditionnelle totale.

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L’affaire a choqué plusieurs Québécois lorsque la jeune fille est décédée en 2019 et qu’il a été révélé que sa famille était surveillée par les services de protection de la jeunesse. La jeune fille avait des antécédents de problèmes de comportement et, lors d’audiences de libération conditionnelle précédentes, le père a déclaré que lui et son partenaire luttaient simplement pour empêcher la fille de s’enfuir de la maison. La jeune fille avait été expulsée de l’école et s’est retrouvée un jour devant la porte d’un voisin sans vêtements après avoir quitté la maison familiale.

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Ce jour-là, le père a utilisé une chemise pour retenir la fille et s’est rendu au travail. Son partenaire n’a pas pu contrôler la jeune fille et a décidé de l’envelopper de ruban adhésif, y compris une partie de son visage. La jeune fille a étouffé et est morte.

Fin 2021, la belle-mère a été reconnue coupable de meurtre au deuxième degré et a été automatiquement condamnée à perpétuité. Elle doit purger au moins 13 ans derrière les barreaux avant d’être éligible à la libération conditionnelle.

Le père purge la peine de 42 mois de prison qui lui était infligée début 2022 après avoir plaidé coupable de séquestration.

La Commission des libérations conditionnelles du Canada se limite à décider si un délinquant devrait se voir imposer des conditions dans le cadre d’une libération d’office.

Dans le cas du père, il n’est pas autorisé à se rendre dans certaines régions du Québec où résident les parents de la jeune fille du côté maternel. Il est également tenu de signaler toute relation qu’il entretient avec des femmes et il n’est pas autorisé à être en présence de toute personne de moins de 16 ans sans l’approbation de son agent de libération conditionnelle.

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