vendredi, novembre 22, 2024

Le PDG du propriétaire des Oilers d’Edmonton a fait l’objet d’une enquête sur le paiement d’impôts ; remise de documents sur ordonnance du tribunal

L’ARC enquête pour savoir si Jürgen Schreiber a déclaré tous ses actifs et revenus pendant quatre ans, il a déclaré avoir vécu aux Bahamas

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OTTAWA – L’Agence du revenu du Canada enquête sur le PDG de l’entreprise propriétaire du Oilers d’Edmonton Quant à savoir s’il avait entièrement déclaré ses revenus canadiens sur plusieurs années, il prétendait résider aux Bahamas tout en travaillant pour l’entreprise basée en Alberta.

Les détails de l’audit de Jürgen Schreiber, PDG d’OEG Inc. (anciennement Oilers Entertainment Group) et ancien chef de Rexall et Shoppers Drug Mart et président du groupe Aldo, ont été révélés dans un rapport de l’ARC.

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Décision de la Cour fédérale

lui ordonnant de remettre une mine de documents au fisc.

Selon la décision du juge Glennys McVeigh publiée mercredi, l’agence fiscale a lancé son audit sur Schreiber en 2022 pour voir s’il avait déclaré tous ses avoirs et transactions nationaux et offshore de fin 2016 à 2019, années où il a déclaré qu’il résidait dans le pays. Bahamas. Cependant, l’ARC a également affirmé « qu’il n’y a aucune preuve admissible démontrant que (Schreiber) était légalement un résident des Bahamas », selon la décision.

Le site Web de l’OEG indique

Schreiber a rejoint le groupe Katz en 2016, un géant du divertissement, de l’hôtellerie et de la vente au détail de cannabis basé en Alberta et propriétaire du Oilers d’Edmonton Franchise de la LNH et jusqu’à cette année-là, il était propriétaire de la chaîne de pharmacies Rexall.

Entre 2017 et 2019, Schreiber n’a déclaré à l’ARC que certains revenus de location provenant de propriétés canadiennes qu’il possédait et a déclaré des revenus d’emploi pour 2018 provenant d’un « employeur canadien » anonyme, indique la décision.

Mais l’agence était sceptique quant à cette déclaration, soulignant que même si Schreiber s’était déclaré résident des Bahamas du 28 décembre 2016 à 2019, il entretenait toujours de nombreux liens avec le Canada.

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Ceux-ci comprenaient la propriété de deux propriétés canadiennes et un emploi « continu » au sein d’entreprises canadiennes telles que OEG Inc, le géant de la vente au détail Aldo Group et le producteur de cannabis de la Colombie-Britannique GTEC Holdings Ltd. (maintenant connu sous le nom d’Avant Brands Inc.). McVeigh a noté que Schreiber avait également reçu plusieurs transferts d’argent électronique de quatre sociétés offshore.

L’agence a également constaté qu’il avait constitué trois sociétés à numéro canadiennes en 2018 et 2019.

Afin de vérifier la résidence et la conformité fiscale de Schreiber, l’ARC a exigé en juillet 2022 qu’il fournisse des informations sur les sept sociétés qu’il possédait, dirigeait ou dont il était actionnaire.

Les documents requis comprenaient des états financiers, des copies des déclarations de revenus étrangères, des organigrammes, des détails sur tous les dividendes émis et reçus ainsi que des documents liés à la planification fiscale pour les sept organisations, indique la décision.

Mais Schreiber a rejeté une grande partie de la demande. Il a fait valoir que, comme il n’était pas un résident du Canada la plupart de ces années, l’agence ne pouvait pas l’obliger, ni les sociétés étrangères, à produire des documents. Dans certains cas, il a également soutenu que les dossiers n’existaient pas.

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Schreiber a soutenu que l’ARC « ne peut pas demander tous les détails concernant ses entités liées non-résidentes (et lui-même) pendant ses années de non-résident », a écrit le juge.

En avril 2023, neuf mois après avoir demandé pour la première fois des informations à Schreiber, l’ARC a poursuivi les hommes d’affaires, affirmant que la « majorité » des informations demandées par l’agence étaient toujours en attente.

Devant le tribunal, l’ARC a fait valoir que la Loi de l’impôt sur le revenu ne permettait pas à un particulier d’échapper à l’examen des autorités fiscales dès qu’il déclarait qu’il résidait à l’étranger.

« Le Parlement ne peut pas avoir voulu qu’un particulier présent au Canada puisse simplement se déclarer non-résident aux fins de l’impôt canadien, ce qui aurait pour effet de priver le ministre (du Revenu national) de toute capacité de vérifier cette déclaration », ont déclaré les avocats de l’ARC. argumenté, selon le jugement.

L’agence a également émis de sérieux doutes sur les allégations de Schreiber selon lesquelles certains documents d’entreprise recherchés par l’agence n’existaient pas, les qualifiant de « non fondées ».

Dans sa décision, McVeigh a finalement accédé à une partie de la demande de l’ARC et a ordonné à Schreiber de répondre à une partie, mais pas à la totalité, d’un questionnaire fourni par l’agence. Elle a également ordonné à Schreiber de fournir une grande partie des informations demandées aux trois sociétés à numéro canadiennes qu’il a fondées en 2018 et 2019.

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Elle a également ordonné à l’homme d’affaires de « demander » les mêmes informations à ses quatre sociétés offshore – Hiroko Holdings, D’Banyan, Eight Treasures et Retail Invest – et de faire rapport à l’agence avec leurs réponses.

Enfin, McVeigh a également critiqué Schreiber pour ne pas avoir mené une recherche approfondie de certains des documents qui, selon lui, n’existaient pas depuis 2016 et lui a ordonné de mener une recherche « détaillée ».

« (Schreiber) n’a pas démontré que les documents n’existent pas, ni que les informations ne sont pas disponibles. Rien n’indique que (Schreiber) ait fait des efforts raisonnables pour obtenir ces informations », a-t-elle écrit.

Dans un communiqué, l’équipe juridique de Schreiber, Ron Choudhury, Molly Luu et Justin Ng de Miller Thomson LLP, se sont déclarés satisfaits de la procédure judiciaire jusqu’à présent.

« Nous continuerons de travailler en collaboration avec l’ARC pour trouver une solution à cette question », ont-ils écrit. Ils n’ont pas précisé si Schreiber avait l’intention de faire appel de la décision.

La porte-parole de l’ARC, Sylvie Branch, a refusé de commenter le cas de Schreiber, invoquant des obligations de confidentialité.

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