Pat Gelsinger est de retour à la tête d’Intel depuis un peu moins d’un an, mais il a clairement indiqué qu’il aurait besoin d’au moins quatre autres pour relancer Intel après des années de faux pas. Si Intel veut redevenir le géant des semi-conducteurs qu’il était autrefois, Gelsinger dit que ce genre de travail est « une mission de cinq ans pour remettre tout cela en bonne santé ».
C’est selon des rapports du Wall Street Journal (via Seeking Alpha), qui illustrent la détermination de Gelsinger à voir les fabs de l’entreprise reprendre vie, ainsi que son affirmation selon laquelle il n’y a pas de formule instantanée qui ramènera Intel au sommet.
« Si vous voulez me mesurer sur une base trimestrielle, j’échoue », explique Gelsinger. « Si vous voulez me mesurer sur une base de deux, trois ou quatre ans de redressement d’une industrie et d’une entreprise emblématique, c’est par rapport à quoi je veux être mesuré. »
Tout au long de sa première année en tant que PDG d’Intel, après un court passage chez le géant du cloud computing VMware, Gelsinger a déjà demandé un redressement intense. Sous sa main, Intel a prévu en mars de créer sa propre entreprise de fonderie sous contrat pour rivaliser avec TSMC. En investissant 100 milliards de dollars dans ses usines, Intel pourrait facilement se retrouver en mesure d’offrir un espace de fabrication à ses rivaux.
Plus récemment, même à la lumière des complications de la chaîne d’approvisionnement, Gelsinger a donné l’assurance confiante qu’Intel « comblait l’écart » sur ses concurrents « encore plus rapidement » que prévu.
Ainsi, comme le souligne Gelsinger : cela ne se fera pas du jour au lendemain, mais dans quelques années, nous pourrions bien voir toute cette planification se concrétiser. En fait, nous pourrions même voir un jour des processeurs AMD et des GPU Nvidia fabriqués par Intel, si les plans de Gelsinger se concrétisent. Mais c’est encore un peu loin.