Le PDG de Pfizer déclare qu’une quatrième dose est nécessaire « en ce moment » après que les données mettent en garde contre une nouvelle augmentation des cas de COVID

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Les cadres supérieurs de deux des plus grands fabricants de vaccins Covid-19 sont divisés sur la nécessité d’une quatrième dose pour la plupart de la population mondiale.

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Le PDG de Pfizer Inc., Albert Bourla, a déclaré dimanche dans une interview à CBS que la protection contre trois injections diminuera et qu’une quatrième dose est nécessaire « en ce moment ». Puis, dans une interview, le président de Moderna Inc., Stephen Hoge, a déclaré qu’un deuxième rappel n’est probablement nécessaire que pour les personnes âgées ou celles qui sont immunodéprimées, le reste du public pouvant être plus sélectif quant à la réception du vaccin, a rapporté lundi Business Insider.

Les deux hommes ont convenu que le virus est là pour rester.

Une quatrième dose du vaccin Pfizer-BioNTech était insuffisante pour prévenir l’infection par l’omicron, bien qu’elle ait donné une défense partielle contre la souche, selon les données préliminaires d’un essai en Israël publiées en janvier. Le pays, avec la Corée du Sud, est l’un des rares à donner des quatrièmes doses et jusqu’à présent uniquement aux plus vulnérables.

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Les fabricants de vaccins sont également confrontés à la probabilité que davantage de variantes émergent à mesure que le virus mute.

Bourla a déclaré dans une interview avec Bloomberg News la semaine dernière que Pfizer soumettra bientôt des données aux régulateurs américains sur les effets d’une quatrième dose de son vaccin Covid-19, et il est optimiste quant au développement d’un vaccin qui ciblerait l’omicron avec des variantes antérieures.

Moderna est optimiste sur le fait qu’un rappel bivalent, qui peut cibler à la fois omicron et la souche virale d’origine, pourrait être disponible cette année, selon le rapport Business Insider.

Alors que Hoge a déclaré que les personnes jeunes et en bonne santé peuvent choisir de ne pas recevoir de rappel, il a l’intention d’en obtenir un chaque année pour se protéger contre les effets à long terme du virus.

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« Est-ce nécessaire? Je pense que c’est un mot fort. Je pense que cela apportera un avantage à tous ceux qui l’obtiendront », a-t-il déclaré, faisant référence aux boosters. « Que la santé publique continue ou non de le recommander à tout le monde est une chose plus compliquée, car tout le monde ne veut pas en avoir les premiers. »

Un réseau d’eaux usées qui surveille les tendances de Covid-19 avertit que les cas augmentent à nouveau dans de nombreuses régions des États-Unis, selon une analyse des données des Centers for Disease Control and Prevention par Bloomberg.

Plus d’un tiers des sites d’échantillonnage des eaux usées du CDC à travers les États-Unis ont montré des tendances à la hausse de Covid-19 au cours de la période se terminant du 1er mars au 10 mars, bien que les cas signalés soient restés proches d’un creux récent. Le nombre de sites avec des signaux croissants de cas de Covid-19 est près du double de ce qu’il était pendant la période du 1er février au 10 février, lorsque la vague de cas de variantes omicron s’estompait rapidement.

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On ne sait pas combien de nouvelles infections représentent les signes dans les eaux usées et si elles se transformeront en une nouvelle vague, ou ne seront qu’une brève bosse en descendant depuis la dernière. Dans de nombreuses régions du pays, les gens retournent dans les bureaux et les règles relatives aux masques ont été assouplies – des facteurs qui peuvent augmenter la transmission. Dans le même temps, le temps plus chaud permet aux gens de passer plus de temps à l’extérieur, et de nombreuses personnes ont récemment été infectées, ce qui peut offrir au moins une protection temporaire contre une nouvelle maladie – des facteurs qui réduiraient les cas.

« Alors que les niveaux d’eaux usées sont généralement très bas dans tous les domaines, nous constatons une augmentation des sites signalant une augmentation », a déclaré Amy Kirby, responsable du programme de surveillance des eaux usées du CDC, dans un e-mail à Bloomberg. «Ces bosses peuvent simplement refléter des augmentations mineures de niveaux très bas à des niveaux encore bas. Certaines communautés pourraient cependant commencer à voir une augmentation des infections à Covid-19, car les stratégies de prévention dans de nombreux États ont changé ces dernières semaines. »

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Bloomberg a examiné les données de plus de 530 sites de surveillance des eaux usées, en examinant les données les plus récentes signalées au cours de la fenêtre de 10 jours du 1er mars au 10 mars. Sur ces sites, 59% ont montré des tendances à la baisse de Covid-19, 5% étaient à peu près stables et 36 % en augmentation. Les hausses ou les baisses sont mesurées sur une période de 15 jours.

Moins de sites avaient des données pendant la fenêtre du 1er février au 10 février. Au cours de cette période, 80 % des sites ont affiché une tendance à la baisse, 5 % étaient stables et 15 % étaient en hausse.

Les échantillons d’eaux usées ne peuvent pas dire combien de personnes ont Covid-19. Au lieu de cela, ils mesurent la quantité de virus trouvée dans les eaux d’égout. Une concentration élevée dans un échantillon peut indiquer une augmentation du nombre d’infections, souvent des jours avant que ces cas n’apparaissent dans les tests.

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Les numéros de cas officiels déterminés par les tests Covid sont devenus de moins en moins fiables. Avec un accès plus large aux tests à domicile, de nombreuses infections – en particulier les plus bénignes – ne sont jamais signalées. La proportion de cas non signalés peut être encore plus élevée au milieu des surtensions et à des moments où les tests ont été difficiles à trouver.

Dans la grande région de New York, par exemple, il y a des signes d’augmentation. Alors que la plupart des sites d’échantillonnage de la région ne disposent pas de données récentes, un site d’eaux usées à Fairfield, Connecticut, affiche un taux d’augmentation élevé. Un site du comté de Nassau montre une augmentation modérée de la détection de Covid-19.

« Il est trop tôt pour savoir si cette tendance actuelle se poursuivra ou si nous verrons une augmentation correspondante des cas signalés à travers le pays », a déclaré Kirby du CDC. « Nous encourageons les responsables locaux de la santé à surveiller de près leur nombre et à utiliser ces données comme un signe d’alerte précoce si les niveaux d’eaux usées continuent d’augmenter. »

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À certains endroits, les signaux sont loin d’être clairs. Dans le comté de Miami-Dade, par exemple, un site d’échantillonnage montre une baisse de la quantité de Covid trouvée dans les eaux usées. Mais deux autres sites du comté affichent une augmentation. Il est possible que les données trouvent les débuts d’un petit groupe de cas encore local. Ou les données pourraient être basées sur un niveau relativement faible de virus trouvé, exagérant la taille du changement en raison de la faible base de référence.

Les personnes infectées par le coronavirus libèrent des particules virales dans leurs selles, qui se déversent ensuite dans les égouts lorsqu’elles utilisent les toilettes. Parce qu’ils commencent à dégager le virus au début de l’infection, les échantillons d’eaux usées peuvent identifier très tôt une tendance à la hausse des infections.

Jusqu’à présent, l’avertissement donné par les réseaux d’égouts ne s’est pas traduit par le nombre de cas et le nombre de patients hospitalisés pour Covid-19 est toujours proche des plus bas récents. La population de 65 ans et plus aux États-Unis – parmi les plus vulnérables au Covid-19 sévère, à l’hospitalisation et à la mort – est également la population la mieux vaccinée du pays. Quatre-vingt-neuf pour cent de ce groupe sont entièrement vaccinés et 67 % de ces personnes ont reçu une dose de rappel.

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L’augmentation des avertissements d’eaux usées Covid survient environ deux semaines après que le CDC a modifié ses recommandations au pays sur le masquage et d’autres mesures de santé publique. L’agence a réorganisé ses recommandations pour se concentrer en partie sur le fait de s’assurer que les hôpitaux ne sont pas submergés et place une grande partie du pays dans son niveau «faible» de risque Covid.

Selon le dernier classement des niveaux communautaires du CDC, 98% de la population américaine se trouve dans des endroits avec un niveau communautaire «faible». Ces cotes, cependant, sont basées sur le nombre de cas et les hospitalisations. Les données sur les eaux usées peuvent souvent augmenter le nombre de cas plusieurs jours avant que le nombre de cas n’augmente.

Les cas sont en augmentation dans plusieurs pays européens après que le continent a connu une tendance similaire aux États-Unis. L’Allemagne, la Suisse et l’Autriche, ainsi que d’autres pays européens, ont tous signalé une augmentation significative du nombre de cas au cours des deux dernières semaines. Les tendances américaines suivent souvent ce qui se passe en Europe, étant donné les similitudes approximatives dans l’approche du climat, de la population et de la santé publique.