Le patron du syndicat accuse la Banque du Canada de tenter de freiner les revendications salariales

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Un groupe de syndicats représentant plus de trois millions d’employés s’est dit « profondément préoccupé » par le fait que la Banque du Canada encourage les entreprises à faire baisser les salaires dans un contexte d’inflation historique qui nuit aux travailleurs.

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Le Congrès du travail du Canada, dans un communiqué rédigé en termes durs publié vendredi, a accusé la banque centrale d’avoir violé son accord avec le gouvernement du premier ministre Justin Trudeau. Un libellé sur la réalisation d’un « emploi maximal durable » a été ajouté au mandat de ciblage de l’inflation de la banque lorsqu’il a été renouvelé à la fin de l’année dernière.

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« En continuant à faire pression pour une baisse des salaires, la banque risque d’outrepasser son rôle de communication politique et assume plutôt le rôle de consultante en affaires », a déclaré Bea Bruske, présidente du groupe syndical, dans le communiqué. « Un marché du travail solide et le faible taux de chômage du Canada doivent être prioritaires et préservés.

Ses commentaires interviennent une semaine après sa rencontre avec le gouverneur Tiff Macklem et ses adjoints.

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La Banque du Canada est au milieu d’une série de hausses de taux agressives pour calmer les pressions sur les prix et s’assurer que les attentes ne s’enracinent pas. Macklem et ses responsables ont déjà augmenté le taux directeur de trois points de pourcentage depuis mars et devraient continuer à grimper pendant le reste de cette année. Les marchés prévoient pleinement une nouvelle augmentation de 50 points de base lors de la prochaine décision de la banque le 26 octobre.

Bruske a également fait part de ses inquiétudes concernant le resserrement monétaire rapide de la banque qui pourrait plonger l’économie dans une récession et avoir des «impacts dévastateurs» sur les travailleurs et leurs familles.

« La chose prudente à faire en ce moment serait de ralentir les interventions visant à serrer les freins à l’économie canadienne. La banque devrait suspendre de nouvelles hausses de taux d’intérêt jusqu’à ce que nous puissions voir le résultat des mesures politiques énergiques déjà prises », a-t-elle déclaré.

« Nous devons nous assurer que le médicament n’est pas pire que le mal. »

Bloomberg.com

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