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Le patineur artistique canadien Nikolaj Sorensen a été suspendu pour au moins six ans pour « mauvais traitements sexuels », a annoncé mercredi le Bureau du commissaire à l’intégrité du sport.
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La suspension a été inscrite au registre du sport sans abus du bureau et est susceptible de contestation ou d’appel.
Patinage Canada, l’organisme directeur national du patinage artistique et signataire d’Abuse-Free Sport, a déclaré dans un communiqué qu’il « a été mis au courant de la décision d’Abuse-Free Sport dans cette affaire et prend les mesures nécessaires pour s’y conformer. .
« L’interdiction sera émise par Patinage Canada. »
L’interdiction fait suite à une enquête de l’OSIC sur une allégation selon laquelle Sorensen aurait agressé sexuellement un entraîneur américain de patinage artistique et ancien patineur à Hartford, dans le Connecticut, en 2012.
Sorensen a nié cette allégation, qui n’a pas été testée devant le tribunal.
Sorensen et sa partenaire de patinage Laurence Fournier Beaudry ont été actifs la saison dernière malgré les allégations et l’enquête.
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En janvier, le duo s’est retiré des Championnats canadiens de patinage artistique à Calgary. Mais en mars, ils ont participé aux championnats du monde dans leur port d’attache de Montréal.
L’OSIC a ouvert ses portes en juin 2022 pour traiter les plaintes et les enquêtes concernant les athlètes de niveau national appartenant aux organisations sportives qui adhèrent au programme. L’ancienne ministre des Sports Pascale St-Onge l’a créé pour en faire un organisme indépendant chargé des plaintes pour abus à la suite du scandale de Hockey Canada cette année-là.
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Depuis août 2023, l’OSIC a annoncé huit suspensions, dont celle de Sorensen. Sorensen, 35 ans, est le sixième à inclure des abus sexuels.
Tyler Myles est le seul autre membre de Patinage Canada à avoir été suspendu, l’entraîneur étant actuellement déclaré inadmissible de façon permanente pour « transgression des limites, interférence ou manipulation du processus, violence physique, violence sexuelle ».
Cependant, la décision est « contestée sur la base de l’applicabilité du UCCMS (Code de conduite universel pour prévenir et lutter contre la maltraitance dans le sport) ».
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