«Il est important de rappeler que nous sommes tous dans le même bateau, tous unis par la même citoyenneté et le même destin», a déclaré le chef péquiste Paul St-Pierre Plamondon.
Contenu de l’article
QUÉBEC — Dans ce qu’il considère comme une première, le Parti québécois lance une pro-indépendance Campagne publicitaire télévisée en anglais.
Le PQ a gagné du temps sur CTV et CBC, les publicités commençant mercredi. Il s’agit de la version anglaise d’une campagne lancée par le parti durant le long week-end sur les réseaux français.
Contenu de l’article
La fonctionnalité annonces Le chef péquiste Paul St-Pierre Plamondon marchant et discutant à travers diverses scènes de fond et exhortant tous les Québécois à réfléchir aux avantages de la souveraineté et aux côtés négatifs de rester au sein de la fédération canadienne.
Publicité 2
Contenu de l’article
«Notre engagement au PQ est de créer un pays», a déclaré St-Pierre Plamondon dans un communiqué publié mardi. « C’est pourquoi nous investissons chaque dollar supplémentaire que nous récoltons dans la promotion de l’indépendance impliquant tous les Québécois.
Publicité 3
Contenu de l’article
Il souligne qu’une campagne anglaise de cette nature n’a jamais été lancée dans la longue histoire du PQ.
St-Pierre Plamondon ajoute que le pays que le PQ veut créer est « pour tous ceux qui vivent sur son territoire, y compris les citoyens du minorité anglophone historique.»
« Il est important de rappeler que nous sommes tous dans le même bateau, tous unis par la même citoyenneté et le même destin », a-t-il déclaré. « L’asphyxie fiscale des provinces et le sous-financement des services à la population qui en résulte affectent tous les Québécois, y compris les anglophones.
« Le gouvernement fédéral gaspille énormément d’argent tout en offrant très peu de services directs à la population. Nous sommes convaincus qu’en rapatriant tous les dollars des contribuables du Québec au lieu de les envoyer à Ottawa, nous pourrions investir là où cela compte vraiment dans nos vies.
Dans les spots télévisés, St-Pierre Plamondon utilise le chiffre de 82 milliards de dollars, soit le montant dont le PQ affirme que le Québec disposerait en cas d’indépendance et s’il n’envoyait plus d’argent à Ottawa.
Il tire le chiffre d’un document réalisé pour le PQ en octobre 2023. Le soi-disant Le budget de la première année a conclu un Québec indépendant serait financièrement viable et l’un des pays les plus riches du monde.
Contenu de l’article
Publicité 4
Contenu de l’article
L’indépendance signifierait également la fin de l’intervention d’Ottawa dans les domaines de compétence provinciale et du contrôle total sur des questions telles que l’immigration et la langue française, ajoute-t-il.
« Et si je vous disais qu’on pourrait garder ces 82 milliards de dollars ici au Québec ? » dit St-Pierre Plamondon dans les annonces. « Imaginez ce qu’on pourrait faire avec cette somme : améliorer les services dans nos écoles, dans nos hôpitaux, protéger la langue française, investir dans la qualité de notre environnement.
« C’est ça l’indépendance : récupérer l’argent qui nous appartient et le dépenser là où cela compte vraiment. C’est payant d’être indépendant.
La campagne ne fait aucune mention de ce que le PQ ferait pour protéger les droits des Québécois anglophones, mais le parti a un chapitre sur ce thème dans son programme.
Bien que le PQ ait fait quelques traductions de son matériel lors de la campagne référendaire de 1995 et qu’une grande partie de son programme actuel ait été traduit en plusieurs langues, ces publicités télévisées diffusées aux heures de grande écoute sont une première pour le parti.
Interrogé mardi sur les coûts, le député péquiste Pascal Bérubé a souligné que la facture est payée avec l’argent recueilli par le parti séparément de la subvention qu’il obtient d’Élections Québec, laquelle est déterminée par le nombre de votes que le parti obtient.
Publicité 5
Contenu de l’article
Il a déclaré que le PQ est en mesure de se permettre ces publicités parce qu’il n’a pas de dettes. Il a déclaré que les Québécois peuvent s’attendre à davantage de publicités de ce type parce que le parti veut faire avancer son programme tout au long de l’année et pas seulement lors d’événements comme la Journée nationale des Patriotes.
En fait, des collaborateurs ont déclaré plus tard que le PQ avait deux autres campagnes françaises en préparation.
«Les gens nous donnent de l’argent pour que nous puissions expliquer à d’autres en quoi consiste notre projet», a déclaré Bérubé aux journalistes. « Nous avons l’argent, nous avons les idées, nous sommes enthousiastes et nous pensons que nous devons promouvoir la souveraineté chaque jour.
« Habituez-vous-y. C’est le nouveau PQ.»
Les libéraux ont repris certaines des remarques du PQ, le chef par intérim du parti, Marc Tanguay, affirmant que le chiffre de 82 milliards de dollars relève de la fantaisie.
« Je demanderais : que ferons-nous sans les transferts fédéraux ? dit Tanguay. « C’est une chose de dire que nous demandons des milliards de dollars pour soutenir notre système de santé ; c’en est une autre d’obtenir ces milliards.
« Avec le PQ, ça va être un troisième référendum. Le seul parti à l’Assemblée nationale capable de répondre à cela est le Parti libéral du Québec. Ce sera potentiellement l’une des questions de vote des prochaines élections.»
Publicité 6
Contenu de l’article
Ce n’est pas la première fois qu’un parti politique québécois tente de séduire les anglophones avec des publicités en anglais. Les libéraux provinciaux le font depuis des années.
Et avant les élections générales de 2018, le La Coalition Avenir Québec a diffusé sa campagne Rejoignez-nous, dans lequel le chef du parti François Legault a appelé les anglophones à rompre avec leur habitude de voter libéral.
Publicité 7
Contenu de l’article
St-Pierre Plamondon, diplômé bilingue de l’Université McGill, a déjà contacté la communauté anglophone. En janvier, il a fait une apparition sur le stand Corner de la Gazette podcast.
Recommandé par l’éditorial
Publicité 8
Contenu de l’article
Contenu de l’article