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Publié le 10 avril 2024 • 1 minute de lecture
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OTTAWA — Les néo-démocrates fédéraux ont soutenu mercredi les demandes des conservateurs voulant que le premier ministre Justin Trudeau participe à une « réunion d’urgence » télévisée sur la tarification du carbone avec les premiers ministres du Canada.
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Le prix fédéral du carbone n’est pas la solution ultime à la politique climatique, et les néo-démocrates sont ouverts aux plans alternatifs présentés par les premiers ministres, a déclaré mercredi la porte-parole néo-démocrate en matière d’environnement, Laurel Collins.
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Collins a accusé le gouvernement libéral d’utiliser le climat comme un enjeu politique et qu’une réunion aiderait à unir les Canadiens et à susciter de nouvelles idées.
« Nous devons rassembler les Canadiens pour lutter contre l’urgence climatique et lutter contre la crise du coût de la vie, et nous avons besoin d’un gouvernement qui les soutiendra », a déclaré Collins.
Les néo-démocrates ont soutenu une motion conservatrice non contraignante exigeant que Trudeau s’assoie avec les dirigeants provinciaux et territoriaux dans un délai de cinq semaines.
La motion a été adoptée mercredi à la Chambre des communes avec le soutien des néo-démocrates et du Bloc québécois. Les députés libéraux s’y sont opposés.
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« Trudeau a la responsabilité d’écouter les premiers ministres du Canada au sujet du malheur que sa taxe sur le carbone cause aux Canadiens », a déclaré le parti conservateur dans un communiqué mercredi après le vote.
« Lors de cette réunion, il doit également permettre aux provinces de se retirer de la taxe fédérale sur le carbone et de poursuivre d’autres idées responsables pour réduire les émissions sans taxes.
Les conservateurs insistent sur le fait que le prix du carbone rend la vie moins abordable pour les Canadiens, tandis que les libéraux insistent sur le fait que leurs réductions du prix du carbone signifient que la plupart des Canadiens se retrouvent avec plus d’argent en fin de compte.
Trudeau a jusqu’à présent rejeté les demandes de rencontre en personne de six premiers ministres différents, notamment de l’Ontario, de l’Ouest canadien et des provinces de l’Atlantique.
Trudeau a déclaré qu’il pensait que les premiers ministres préféreraient se plaindre et « tirer profit politiquement » de son programme fédéral de tarification du carbone plutôt que de présenter une alternative pour réduire les émissions de gaz à effet de serre.
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