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OTTAWA — Le NPD a déclaré qu’il restait encore suffisamment de temps aux libéraux pour respecter leur date limite pour présenter une loi sur l’assurance-médicaments, mais que si le gouvernement a besoin de plus de temps, leurs partenaires législatifs s’attendent à plus de résultats.
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La porte-parole du NPD, Alana Cahill, a déclaré que son parti avait été « très clair » sur le fait que la première ébauche du projet de loi libéral sur l’assurance-médicaments « manquait la cible » et ne garantissait pas une couverture pour tout le monde.
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Les néo-démocrates ont adopté une résolution d’urgence lors d’un congrès politique plus tôt cet automne, affirmant que le parti devrait retirer son soutien à l’accord si les libéraux ne s’engagent pas en faveur d’un système d’assurance-médicaments « universel, complet et entièrement public ».
La directrice nationale du parti, Anne McGrath, avait déclaré à l’époque que la plus grande priorité de son parti cet automne serait d’obtenir un projet de loi qui ait du mordant.
Cahill a déclaré que les négociations avec les libéraux restaient constructives.
« S’il faut plus de temps, nous nous attendons à plus de résultats pour les Canadiens », a-t-elle déclaré dans un communiqué.
Le ministre de la Santé, Mark Holland, a laissé entendre la semaine dernière que le climat économique était l’une des raisons pour lesquelles les négociations avec le NPD prenaient autant de temps.
Lundi, un porte-parole du bureau de Holland a déclaré que l’objectif du gouvernement libéral restait de déposer un projet de loi sur l’assurance-médicaments cette année.
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« Les négociations sont en cours et progressent de manière constructive », a déclaré Christopher Aoun dans un communiqué.
Il a ajouté que le ministre « a hâte de poursuivre les conversations avec le NPD ainsi qu’avec tous les parlementaires et intervenants pour œuvrer à un régime d’assurance-médicaments universel dont les Canadiens peuvent être fiers ».
La ministre des Finances, Chrystia Freeland, a publié la semaine dernière un énoncé économique d’automne qui introduit de nouveaux garde-fous pour l’ampleur des déficits fédéraux à l’avenir, avec peu de marge pour de nouvelles dépenses avant 2027 au plus tôt.
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