Le NPD et un groupe d’entreprises demandent une prolongation du délai de remboursement des prêts aux petites entreprises en cas de pandémie

Environ 49 milliards de dollars ont été versés à environ 900 000 entreprises dans le cadre du programme. Les responsables affirment que 21% des entreprises ont entièrement remboursé au 31 mai 2023

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OTTAWA — Le gouvernement fédéral doit prolonger le délai accordé aux petites entreprises pour rembourser les prêts liés à la pandémie, ont déclaré cette semaine les néo-démocrates et une association nationale représentant les petites entreprises.

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La Fédération canadienne de l’entreprise indépendante a déclaré que près d’un cinquième des petites entreprises risquaient de fermer sans autre prolongation du remboursement de leurs prêts du Compte d’urgence pour les entreprises canadiennes.

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Mais un économiste met en garde contre cette décision, affirmant que les contribuables ne devraient pas subventionner les entreprises qui ont encore du mal à rembourser les prêts plus de trois ans après la pandémie.

Pendant la pandémie, les prêts ont fourni jusqu’à 60 000 $ en prêts sans intérêt aux petites entreprises et aux organismes sans but lucratif. Le délai de remboursement de ces prêts a été prolongé l’an dernier jusqu’au 31 décembre 2023, afin d’alléger la pression sur les entreprises qui se remettent encore de la pandémie.

Maintenant, tant le NPD que la Fédération canadienne de l’entreprise indépendante veulent que le délai soit de nouveau prolongé.

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« Alors que le NPD était heureux de voir le gouvernement écouter les appels à prolonger le délai de remboursement initial, une deuxième prolongation donnant aux petites entreprises canadiennes plus de temps pour se remettre sur pied est nécessaire », a écrit lundi le porte-parole du NPD en matière de petites entreprises, Richard Cannings, à la ministre des Finances Chrystia Freeland.

« Il y a un risque réel que beaucoup ne puissent pas rester à flot, et une partie substantielle de cette dette ne sera jamais remboursée. »

Les entreprises qui remboursent leurs prêts d’ici la fin de l’année peuvent obtenir jusqu’à un tiers de leurs prêts annulés. Ceux qui ne le feraient pas verraient leurs dettes converties en un prêt de deux ans avec un intérêt de cinq pour cent par an.

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Environ 49 milliards de dollars ont été versés à environ 900 000 entreprises dans le cadre du programme. Une porte-parole du bureau de Freeland a déclaré que 21% des entreprises avaient entièrement remboursé leurs prêts au 31 mai 2023.

Miles Corak, professeur d’économie à la City University de New York, a déclaré que la demande d’une nouvelle prolongation devrait faire réfléchir les décideurs politiques intéressés par la promotion de la croissance de la productivité.

« Si après trois ans, ces entreprises ne sont pas en mesure de rembourser les prêts qu’elles ont contractés volontairement selon un ensemble de règles claires… elles ne sont clairement pas en mesure de répondre aux exigences rigoureuses d’un marché concurrentiel », a-t-il déclaré.

Corak a déclaré que lorsque des entreprises infructueuses ferment, elles cèdent la place à d’autres entreprises qui peuvent faire un meilleur travail.

Les données de Statistique Canada montrent qu’environ 40 000 entreprises ferment chaque mois et qu’un nombre similaire d’entreprises ouvrent.

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Bien que les partis fédéraux se soient disputés au sujet des programmes de soutien à la pandémie, les élus de tous les partis sont souvent sensibles au sort des petites entreprises, car ils soutiennent que ces entreprises représentent une grande partie de l’économie canadienne.

Selon les statistiques d’Innovation, Sciences et Développement économique Canada, les petites entreprises employaient plus des deux tiers des travailleurs du secteur privé au pays en 2021. Une entreprise est considérée comme « petite » si elle emploie moins de 100 personnes.

Corak a déclaré que la politique industrielle du pays devrait se concentrer sur l’aide aux petites entreprises pour se développer et se développer. Au lieu de cela, les politiques fiscales actuelles sont anti-croissance car elles récompensent les entreprises pour leur petite taille, a-t-il déclaré.

« Une grande partie de la politique fiscale actuelle du gouvernement envers les petites entreprises, et le CEBA n’en est qu’un exemple, transforme essentiellement dans une certaine mesure les petites entreprises en un peu un paradis fiscal et crée des incitations à rester petites », a déclaré Corak.

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