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CALGARY — Le nouveau chef de la direction du géant pipelinier Enbridge Inc. affirme que l’incertitude réglementaire dans ce pays a entraîné une « décennie perdue » pour la production canadienne de gaz naturel liquéfié.
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Greg Ebel, qui a succédé le mois dernier au directeur général sortant d’Enbridge, Al Monaco, a déclaré que les pipelines de la société alimentaient actuellement en gaz naturel cinq installations d’exportation de GNL en activité sur la côte américaine du golfe.
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Il dit que c’est une occasion manquée pour le Canada, en particulier pour la côte ouest, qui n’a pas encore d’installation de GNL opérationnelle malgré la demande mondiale pour le produit.
Des progrès sont en cours, avec l’énorme terminal d’exportation de GNL de LNG Canada en construction près de Kitimat, en Colombie-Britannique, et Woodfibre LNG d’Enbridge — un partenariat avec Pacific Energy Corp. de Singapour — également approuvé.
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Mais Ebel dit que le Canada doit faire plus pour accélérer le développement des infrastructures énergétiques.
Il dit que les investisseurs ont besoin de stabilité et de certitude, et l’incapacité du Canada à fournir est l’une des raisons pour lesquelles les investissements dans le GNL se sont plutôt dirigés vers la côte américaine du golfe.