Lors de la GDC 2025, Heart Machine a présenté Possessor(s), un metroidvania où les joueurs contrôlent Luca, une adolescente, et Rehm, un démon. Ensemble, ils explorent une ville en quarantaine après une catastrophe interdimensionnelle. Rehm aide Luca à débloquer des capacités et à combattre des ennemis, tout en offrant une dynamique intéressante grâce à leurs interactions. Visuellement, le jeu présente un style illustré à la main, promettant une expérience captivante sur PS5 et PC en 2025.
Découverte de Possessor(s) lors de la GDC 2025
Lors de la Game Developers Conference de 2025, j’ai eu l’opportunité d’assister à une présentation captivante du premier niveau de Possessor(s), le tout nouveau projet de Heart Machine. Bien que le studio soit principalement connu pour ses jeux d’action, il y intègre également des éléments variés : Hyper Light Drifter de 2016 comportait des aspects RPG, Solar Ash de 2021 proposait une expérience d’aventure-plateforme, et Hyper Light Breaker de 2025 est un roguelike coopératif. Possessor(s) se positionne comme un metroidvania, ou, comme le studio le désigne, un jeu de recherche-action, un terme bien plus approprié pour décrire son essence.
Une aventure intrigante entre Luca et Rehm
Dans ce sidescroller, les joueurs prennent le contrôle de deux protagonistes : Luca, une adolescente, et Rehm, le démon qui l’habite. Bien que je n’aie pas pu assister à la rencontre qui les a unis, l’équipe de Heart Machine a révélé qu’au début de l’histoire, Luca se retrouve au cœur d’une catastrophe interdimensionnelle qui déchire le ciel et anéantit ceux qu’elle aime. C’est uniquement grâce à l’intervention de ce mystérieux homme cornu, qui est désormais en elle, qu’elle échappe à la mort.
Rehm fournit également à Luca des prothèses, lui permettant de sauter plus haut et de survivre à des chutes mortelles, tout en l’aidant à naviguer dans une ville en quarantaine à la recherche de réponses sur la catastrophe. Les échanges réguliers entre Luca et Rehm, qui ont des opinions divergentes sur les démons et la corporation responsable du chaos, contribuent à atténuer le sentiment d’isolement souvent ressenti dans d’autres jeux de recherche-action.
Grâce à l’assistance de Rehm, Luca peut se défendre contre les nombreux dangers du monde, y compris des objets et êtres possédés qui errent dans la ville. J’ai été particulièrement surpris par une plante en pot apparemment inoffensive qui a pris vie lorsque Luca s’est approchée. Les développeurs ont mentionné que de nombreux démons utilisent cette stratégie de camouflage pour se fondre dans le décor. Les combats, quant à eux, rappellent l’expérience de Super Smash Bros., mettant l’accent sur les combos et les mouvements aériens. Bien que je n’aie pas eu l’occasion de tester Possessor(s) directement, cela semble offrir une expérience de jeu plus dynamique que Hyper Light Breaker.
Comme dans d’autres jeux du genre, Luca débloque de nouvelles capacités au fil de son aventure, permettant d’accéder à de nouvelles zones et d’améliorer ses compétences en combat. Bien que je ne puisse pas confirmer cela par l’expérience, il semble que cela fonctionne de manière similaire aux améliorations rencontrées dans des titres comme Hollow Knight et Super Metroid, avec un monde interconnecté à explorer.
Sur le plan visuel, Possessor(s) marque une évolution significative par rapport à Hyper Light Drifter. Les couleurs restent dans le même registre, mais les personnages semblent illustrés à la main, avec des lignes audacieuses et des animations vives qui évoquent l’esthétique des comics ou du manga. C’est une approche rafraîchissante, et en termes de direction artistique, Possessor(s) est sans aucun doute mon jeu préféré de Heart Machine à ce jour. Bien que je n’aie pas anticipé cette direction, le jeu suscite toutefois mon intérêt et j’ai hâte de l’explorer plus en profondeur cette année.
Possessor(s) est prévu pour une sortie sur PS5 et PC à un moment donné en 2025.