lundi, novembre 18, 2024

Le New York Times poursuit OpenAI et Microsoft pour violation du droit d’auteur, réclamant des « milliards de dollars » de dommages. Les plus populaires doivent lire S’inscrire aux newsletters variées Plus de nos marques

Le New York Times poursuit OpenAI et Microsoft, les créateurs de ChatGPT et d’autres plateformes d’IA, pour violation du droit d’auteur, affirmant que les entreprises sont responsables de « milliards de dollars de dommages-intérêts légaux et réels ».

La poursuite, déposée mercredi devant le tribunal fédéral du district de Manhattan, n’inclut pas de demande monétaire spécifique, mais affirme l’affirmation mentionnée ci-dessus selon laquelle Microsoft et OpenAI sont responsables de milliards de dommages, et exige également que tous les modèles et données de chatbot extraits soient protégés par le droit d’auteur. le travail du Times soit démantelé.

Le Times allègue qu’OpenAI et Microsoft « ont probablement utilisé l’intégralité de millions d’œuvres appartenant au Times afin de former les modèles GPT » et « ont copié à plusieurs reprises cette masse de contenu protégé par le droit d’auteur du Times, sans aucune
licence ou autre compensation au Times.

« Dans le cadre de la formation des modèles GPT, Microsoft et OpenAI ont collaboré pour développer un système de calcul intensif complexe et sur mesure pour héberger et reproduire des copies de l’ensemble de données de formation, y compris des copies du contenu appartenant au Times », indique le dossier. « Des millions de fois les œuvres ont été copiées et ingérées – à plusieurs reprises – dans le but de « former » les modèles GPT des accusés. »

Les représentants de Microsoft et d’OpenAI n’ont pas immédiatement répondu à la demande de commentaires.

Ce procès marque le premier cas très médiatisé d’une société de médias américaine poursuivant OpenAI et Microsoft pour violation du droit d’auteur concernant son contenu écrit.

« La protection de la propriété intellectuelle du Times est essentielle à sa capacité continue à financer un journalisme de classe mondiale dans l’intérêt public », indique le procès. « Si le Times et ses pairs ne peuvent pas contrôler l’utilisation de leur contenu, leur capacité à monétiser ce contenu sera compromise. Avec moins de revenus, les agences de presse auront moins de journalistes capables de consacrer du temps et des ressources à des reportages importants et approfondis, ce qui crée le risque que ces reportages restent inédits. Il y aura moins de journalisme et le coût pour la société sera énorme.»

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