Le mystère de la chambre jaune de Gaston Leroux


« Le mystère de la chambre jaune »est un roman de Gaston Leroux paru d’abord en France dans la revue L’Illustration de septembre 1907 à novembre 1907, puis sous forme de livre en 1908. Mon exemplaire dit qu’il s’agit d’un des premiers romans policiers à huis clos qui va envoyer moi pour découvrir combien de romans policiers mystérieux il pourrait y avoir. Je viens de chercher et il y a beaucoup plus de mystères de pièces verrouillées que je ne le pensais, John Dickson Carr ou Carter Dickson, il semble que ce soit la même personne, enfermait toujours des gens dans des pièces. Agatha Christie a également verrouillé sa part de chambres. Gaston Leroux est surtout connu pour avoir écrit le roman Le Fantôme de l’Opéra et jusqu’à ce que je tombe sur « Le mystère de la chambre jaune » Je ne savais pas qu’il avait écrit autre chose. Mais je me trompais. Leroux a commencé à écrire des romans au début des années 1900. Entre les années 1903 et 1927, il a produit deux douzaines de feuilletons de journaux, de nombreuses œuvres plus courtes et sept pièces de théâtre.

« Le mystère de la chambre jaune » n’est que le premier roman mettant en vedette le journaliste fictif Joseph Rouletabille, il y a au moins six autres livres dans la série « Les Aventures de Rouletabille ». Le personnage principal du roman est Joseph Joséphin, connu sous le nom de Rouletabille :

« Il semblait s’être pris la tête — ronde comme une balle — dans une boîte de billes, et c’est de là, je pense, que ses camarades de presse — tous joueurs de billard déterminés — lui avaient donné ce surnom, qui était de s’attacher à lui et d’être illustré par lui. »

Je ne sais pas ce que les balles, la rondeur, les billes ou le billard ont à voir avec son nom, mais voilà. Apparemment, le nom du personnage était à l’origine Joseph Joséphin Boitabille mais suite à la protestation d’un journaliste qui utilisait déjà ce pseudonyme, Boitabille est devenu Rouletabille. Si Boitabille a quelque chose à voir avec un rond/marbre/billard je ne sais pas non plus ce que ce serait. Peu importe comment vous l’appelez Rouletabille est un journaliste et détective amateur qui s’est déjà fait remarquer en trouvant « le pied gauche de la rue Oberkampf » restes démembrés d’une femme coupée en morceaux. On ne nous en dit pas beaucoup plus à ce sujet, sauf que c’est cet événement étrange qui lui vaut un emploi de journaliste dès l’âge de 16 ans. Au moment de notre histoire, il a 18 ans et le fait que quelqu’un d’aussi jeune puisse résoudre un mystère dont personne d’autre ne semble avoir la moindre idée est un peu difficile à croire pour moi. Néanmoins, nous avons Rouletabille à 18 ans, nous avons son ami l’avocat Sainclair, qui raconte le roman et nous avons un grand mystère.

Au début de notre histoire une femme, Mathilde Stangerson, la fille du professeur Joseph Stangerson, a été agressée dans leur domaine, Château du Glandier. Mlle Stangerson a été attaquée dans sa propre chambre, avec la porte toujours verrouillée de l’intérieur, la police est déconcertée, son père est déconcerté, son fiancé est déconcerté, tout le monde dans le livre est déconcerté. C’est bien que deux personnes soient arrivées pour résoudre le mystère, la première est le meilleur inspecteur de police français Frédéric Larsan,

« Larsan était réputé comme le plus habile à démêler les crimes les plus mystérieux et les plus compliqués. Sa réputation était mondiale, et la police de Londres, et même d’Amérique, l’appelait souvent à leur secours lorsque leurs propres inspecteurs et détectives nationaux découvraient eux-mêmes à bout de souffle et de ressources. »

Et bien sûr notre jeune détective Rouletabille arrive aussi. Il y est envoyé dans sa liste de reporter mais a bien l’intention de résoudre lui-même l’affaire. Dans les premiers chapitres, on nous dit beaucoup que le château du Glandier est l’un des plus anciens châteaux d’Ile de France. C’est au cœur de la forêt, à plusieurs centaines de mètres de la route, qu’il y a des marches et des bâtiments qui s’effondrent. Il n’y avait personne pour assister aux travaux du professeur et empiéter sur leurs espoirs, à part les vieilles pierres et les grands vieux chênes. Le narrateur nous dit :

« Chaque époque y avait laissé son empreinte ; un bout d’architecture auquel se liait le souvenir d’un événement terrible, d’une aventure sanglante. les mystères, la terreur et la mort. »

Cela semble plutôt gothique, maintenant nous sommes prêts pour le grand mystère. Mathilde a été retrouvée battue, presque morte dans une pièce fermée à clé, jaune je suppose mais je ne m’en souviens pas vraiment, qui est adjacente à son laboratoire dans le parc du château, avec la porte toujours verrouillée de l’intérieur et le professeur et un serviteur dans le laboratoire. Il n’y a pas d’autre issue que par la porte et le soi-disant meurtrier n’est pas parti par là, pas de passage secret, il n’est derrière ou sous aucun meuble, alors où est-il ? Ne vous inquiétez pas, Rouletabille le découvrira, même si au moment où nous en sommes à la moitié de l’histoire, je ne me souciais plus de savoir qui avait quitté la pièce jaune et comment et j’étais plus intéressé par ce qui s’est passé depuis lors. Il essaie même encore quelques fois de tuer Mathilde ou de tuer quelqu’un d’autre dans l’histoire.

Alors qui est le méchant ? Est-ce le fiancé ? c’est ce que semble penser le détective Larsan, ou le vieux serviteur Jacques dont les bottes correspondent aux empreintes de bottes ou quelque chose comme ça. Il y a les concierges du château Mr & Mme Bernier qui se promènent dans le domaine au milieu de la nuit quand Mathilde est attaquée mais ne dira pas pourquoi, il y a un aubergiste « à l’air en crabe » et le garde-chasse qui pour une raison toujours porte du velours vert. On nous dit qu’il est remarquablement beau, mais je ne peux pas imaginer un homme qui court constamment dans tous les sens, tout de velours vert, d’une si belle apparence.

J’étais à peu près sûr de savoir qui avait fait cela vers le chapitre 8 environ, au chapitre 15 ou 16, j’avais un autre suspect possible dans mon mystère, il s’est avéré que j’avais tort dans les deux cas et le vrai méchant était certainement un mystère pour moi. Je suppose que je devrais dire que c’était une fin surprise pour moi bien que lorsque Rouletabille expliquait tout cela, je pouvais voir les indices très vagues. Quant aux indices, c’était une chose qui m’agaçait. Rouletabille avait cette habitude de lancer des phrases qui n’avaient de sens pour personne, cela aurait peut-être été compréhensible s’il y avait eu beaucoup de monde dans la pièce dont il ne voulait pas savoir de quoi il parlait, mais c’était toujours juste lui, Sainclair et la seule autre personne qui semblerait le comprendre. J’ai trouvé cela ennuyeux, par exemple voici quelques-unes des lignes qu’il venait de lancer:

Robert Darzac, le front plissé, commençait à montrer de l’impatience. J’ai présenté Rouletabille comme un bon ami à moi, mais, dès qu’il a appris que le jeune homme était journaliste, il m’a regardé avec beaucoup de reproche, s’est excusé, sous la nécessité d’avoir à rejoindre Epinay en vingt minutes, s’est incliné, et a fouetté son cheval. Mais Rouletabille s’était emparé de la bride et, à mon grand étonnement, arrêta la voiture d’une main vigoureuse. Puis il prononça une phrase qui n’avait aucun sens pour moi.

« Le presbytère n’a rien perdu de son charme, ni le jardin de sa luminosité. »

A peine les mots avaient-ils quitté les lèvres de Rouletabille que je vis Robert Darzac cailler. Tout pâle qu’il était, il est devenu plus pâle. Ses yeux étaient fixés sur le jeune homme avec terreur, et il est immédiatement descendu du véhicule dans un état d’agitation inexprimable. « 

Une autre fois:

— C’est un beau feu pour rôtir un poulet, dit Rouletabille. « Nous n’avons pas de poulet, pas même un misérable lapin, dit le propriétaire.

« Je sais, » a dit mon ami lentement ; « Je connais-Nous devrons manger de la viande rouge, maintenant. »

J’avoue que je n’ai pas du tout compris ce que Rouletabille voulait dire par ce qu’il avait dit ; mais l’aubergiste, dès qu’il entendit ces paroles, prononça un serment qu’il étouffa aussitôt, et se plaça à nos ordres aussi docilement que l’avait fait M. Robert Darzac, en entendant la phrase prophétique de Rouletabille : « Le presbytère n’a rien perdu. de son charme, ni le jardin de sa luminosité. »

Si ce sont des indices et que je suis censé être capable de comprendre quoi que ce soit grâce à ces indices, j’ai échoué. Il y a quelque chose proche de la fin que je n’ai certainement pas compris et je suis encore un peu perplexe, mais je vais le garder pour moi car je ne veux gâcher la fin pour personne, surtout moi lors d’une future relecture, si jamais j’y reviens c’est.



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