« The Sheep Look Up » est un roman de science-fiction qui décrit le déclin des États-Unis dans un désastre environnemental qui entraîne des maladies et des décès généralisés. Il suit plusieurs personnages au cours d’une année alors que leurs chemins s’entrelacent alors qu’ils luttent pour faire face aux changements drastiques de l’environnement. Écrite au début des années 1970, l’histoire se déroule dans un futur fictif où une grande partie du pays est sous une couverture nuageuse permanente et l’air est trop pollué pour pouvoir respirer sans porter de masques filtrants. La nourriture et l’eau potable sont rares. Dans tout le pays, un mouvement d’écologistes se faisant appeler « Trainites », d’après leur inspiration, un scientifique nommé Austin Train, a pulvérisé des slogans et des symboles sur des voitures et des bâtiments polluants. Certains d’entre eux vivent dans des « wats », des complexes semblables à des communes, où ils tentent de vivre le plus proprement possible.
Austin Train lui-même s’est caché après avoir inspiré le mouvement en tentant d’avertir le public des dangers de son mode de vie. Il travaille comme éboueur tandis que la situation autour de lui se détériore. Pendant ce temps, en Afrique et au Honduras, les gens deviennent fous après avoir mangé un produit alimentaire appelé Nutripon, fabriqué aux États-Unis. La folie est attribuée à une substance introduite d’une manière ou d’une autre dans le produit, peut-être intentionnellement. À mesure que les tensions internationales s’accentuent, les dégâts environnementaux aux États-Unis augmentent rapidement. Une épidémie de diarrhée ravage le pays. Le taux de malformations congénitales augmente. Les insectes devenus résistants aux insecticides ravagent les cultures vivrières. Le secteur des assurances est confronté à une espérance de vie en baisse et à une augmentation des catastrophes environnementales. Une entreprise qui tente de profiter de la crise en vendant des filtres à eau trouve l’eau si sale que les filtres se bouchent. Aux États-Unis, les gens commencent à montrer des signes de folie semblables à ceux d’Afrique et d’Amérique centrale. Le gouvernement américain déclare que la nation est attaquée par des moyens biologiques, impose la loi martiale et commence à rassembler les Trainites. Plusieurs critiques virulents du gouvernement sont tués.
Au plus fort de la crise, Austin Train émerge et participe à une émission d’interview à la télévision nationale. Il est immédiatement arrêté sur la base d’une accusation forgée de toutes pièces pour un enlèvement qui a en réalité été commis par l’un de ses fidèles utilisant son nom. Il expose la farce de son procès à la télévision nationale et donne une explication dramatique de la façon dont la nation est devenue si empoisonnée qu’il est douteux qu’elle survive. Le roman se termine brusquement sur ce point en suggérant que la seule façon pour la planète Terre de survivre dans son ensemble est la disparition des États-Unis et de leur culture consommatrice et polluante.