Le monde est trop occupé avec nous


La version du poème utilisée pour créer ce guide d’étude apparaît dans : Applebaum, Stanley, éditeur. English Romantic Poetry: An Anthology. Dover Publications, Inc., 1996. Les citations entre parenthèses dans le guide renvoient aux lignes du poème dont les citations sont tirées.

« Le monde nous appartient trop » est l’une des œuvres les plus marquantes de William Wordsworth. Ce poème, un sonnet italien, a été publié pour la première fois dans le recueil Poems, in Two Volumes en 1807. Il s’agit principalement d’une réponse du poète à la première révolution industrielle en Angleterre et à la prédominance du matérialisme qui en a résulté dans la société anglaise. Le poème commence par une critique des effets du matérialisme sur l’humanité, dénonçant la manière dont il rompt les liens entre les humains et la nature. Pour résoudre ce problème, le locuteur suggère de se tourner vers le paganisme comme moyen de renouer avec la nature, estimant que placer sa foi dans la divinité du monde naturel est plus propice au bonheur intérieur qu’au gain matériel.

Typique de la forme du sonnet italien, le poème est divisé en deux parties. Les huit premières lignes, ou octuor, présentent au lecteur un problème, tandis que les six dernières lignes, ou sixtet, proposent une solution à ce problème. Wordsworth utilise cette forme pour appeler au changement social et défendre ses propres idéaux, en particulier la valeur d’une relation avec la nature et l’importance du contentement moral.



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