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The World Turned Upside Down contient plusieurs textes écrits par des Amérindiens, depuis le premier contact des Européens avec le Nouveau Monde jusqu’à la fin de la Révolution américaine. En créant ce volume, l’éditeur Colin G. Calloway s’efforce de donner la parole aux peuples autochtones qui ont trop souvent été marginalisés, maltraités et exploités par l’arrivée des Européens avides de terres.
Les contacts avec les Européens ont changé les peuples indiens de nombreuses façons, bouleversant littéralement leur monde. Les épidémies européennes ont décimé les populations indiennes, et de nombreuses tribus ont été entièrement anéanties. Des missionnaires chrétiens zélés ont poussé de nombreux Indiens à adopter des croyances spirituelles différentes. Les Européens ont également apporté de l’alcool, et l’alcoolisme a eu un effet délétère sur les communautés indiennes. Les Européens étaient toujours avides de terres, ce qui a entraîné des conflits et des tensions sans fin. Les Indiens n’avaient qu’un sens communautaire de la propriété, ce qui rendait la notion de « transactions foncières » confuse. De plus, les Indiens dépendaient beaucoup plus de la parole et n’avaient que peu d’utilité ou de compréhension des traités et des actes, dont dépendaient les Européens. Par conséquent, par la ruse, les pots-de-vin, la coercition, les malentendus ou les accords valables, les Indiens ont été repoussés toujours plus vers l’ouest à mesure que les colonies européennes se développaient.
Les Européens considéraient généralement les Indiens comme des êtres sauvages, amoraux, païens et simplistes, ce qui les aidait à justifier des saisies massives de terres. Mais en réalité, les Indiens avaient simplement des coutumes, des cultures et des valeurs différentes de celles des Européens. De nombreux textes montrent que les Indiens étaient souvent des orateurs très doués, utilisant tous les outils sophistiqués que sont les métaphores, l’humour, le sarcasme et l’ironie que l’on attendrait d’un maître orateur.
Les textes de ce volume montrent que les Indiens n’ont pas réagi de manière uniforme à l’invasion européenne. Certains, comme le ministre indien Samson Occom, ont embrassé le christianisme et ont essayé de diffuser les valeurs européennes dans les communautés indiennes. D’autres ont exprimé leur indignation et leur colère, essayant de rappeler aux Européens que les Indiens étaient en fait essentiels à la survie européenne sur le continent au cours de leurs premières décennies. D’autres ont tenté de rejeter complètement la culture européenne, en raison de son obsession pour la richesse matérielle et d’autres défauts perçus, et ont fait la guerre. Même quelques Européens, comme Mary Jemison qui a été kidnappée par les Indiens Sénèques alors qu’elle était adolescente, ont embrassé la culture indienne et ont vécu leur vie comme membre de la communauté indienne.
En fin de compte, l’éditeur invite le lecteur à adopter une vision plus nuancée des peuples indiens. Ils n’étaient pas les primitifs monosyllabiques et à moitié nus décrits dans les premiers films hollywoodiens ou dans les livres d’histoire grand public. C’était un peuple sophistiqué, doté de sa propre civilisation, qui tentait de résister ou de répondre d’une autre manière à l’invasion européenne de l’Amérique du Nord par diverses stratégies.
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