Le mode de vie nomade numérique est-il faisable pour vous ?

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Le mode de vie nomade numérique est envié par beaucoup. Qui n’aime pas l’idée de s’envoler vers une nouvelle destination pour travailler à distance au bord de la plage, avec un ordinateur portable d’un côté et une noix de coco de l’autre ?

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Cependant, les apparences peuvent être trompeuses et être un nomade numérique n’est pas nécessairement aussi facile ou aussi lucratif que certains pourraient le penser. Donc, pour ceux qui s’interrogent sur la faisabilité financière du mode de vie nomade numérique, voici ce que vous devez savoir.

Qu’est-ce qu’un nomade numérique ?

Un nomade numérique est une personne qui gagne un revenu en travaillant à distance en ligne. Cela leur permet de travailler de n’importe où dans le monde sans avoir besoin d’un emplacement fixe. En tant que tels, les nomades numériques se déplacent souvent un peu, sans avoir de liens solides avec un lieu spécifique.

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On estime à 38 millions le nombre de personnes vivant le mode de vie nomade numérique.

Certaines des destinations les plus populaires pour les nomades numériques incluent :

Potentiel de gains

L’un des plus grands attraits du mode de vie nomade numérique est que vous pouvez choisir de rester dans des destinations où le coût de la vie est bien inférieur à celui du Canada. Pour certains, cela représente une excellente occasion d’économiser de l’argent pour l’avenir. Pour d’autres, c’est une façon de vivre un style de vie plus luxueux que ce qu’ils pourraient se permettre chez eux.

Nous associons souvent l’idée d’être un nomade numérique et de pouvoir parcourir le monde à la réussite financière. Cependant, ce n’est pas toujours le cas. Certains nomades numériques peuvent ne pas gagner suffisamment pour gagner un revenu décent au Canada. C’est pourquoi ils peuvent choisir des endroits comme la Thaïlande, le Mexique ou Bali, où le coût de la vie est considérablement moins cher.

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Le potentiel de gain d’être un nomade numérique dépend de vos revenus et de l’endroit où vous choisissez de vous installer pendant que vous voyagez et travaillez. Vous pouvez gagner un salaire moyen et choisir de vivre dans un endroit où le coût de la vie est bas, ce qui vous permet d’économiser beaucoup d’argent. Ou vous pouvez gagner un salaire supérieur à la moyenne et choisir de vivre une vie plus simple dans l’une des villes les plus chères du monde. En fin de compte, cela dépend de ce que vous cherchez à retirer de ce mode de vie.

Quel est son impact sur l’épargne-retraite et les investissements à long terme ?

Le statut de votre épargne-retraite et de vos placements au Canada dépendra de votre statut de résident ou de non-résident. Selon le gouvernement du Canada, vous devez avoir séjourné au Canada pendant au moins 730 jours au cours des cinq dernières années pour conserver votre statut de résident permanent. Ces jours n’ont pas besoin d’être consécutifs.

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Si vous perdez votre résidence permanente, les investissements à long terme au Canada deviennent délicats. Par exemple, si vous avez un CELI, l’année de votre départ sera la dernière fois que vous aurez des droits de cotisation. Si vous continuez à cotiser en tant que non-résident, vous devrez payer une pénalité de 1 % par mois sur ces cotisations. Pour les REER, vous pouvez continuer à cotiser jusqu’à votre départ, mais seulement si vous continuez d’avoir une source de revenu canadienne. Si vous n’avez aucun revenu d’emploi du Canada, vous perdrez des droits de cotisation à votre REER.

Il n’est pas non plus aussi facile qu’auparavant d’obtenir des comptes de non-résidents auprès d’institutions bancaires ou financières, même si vous avez déjà des liens avec le Canada. Il existe désormais des restrictions supplémentaires destinées à prévenir le blanchiment d’argent et le financement d’organisations terroristes. Cela étant dit, certaines institutions financières s’adressent aux Canadiens non-résidents qui souhaitent toujours détenir des comptes de placement canadiens. CI Direct Investing (anciennement Wealthbar) est l’une des options de placement les plus populaires pour les non-résidents du Canada.

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En tant que nomade numérique, il est dans votre intérêt de conserver votre résidence permanente au Canada.

Nécessité de visa

En tant que nomade numérique, travailler à distance signifie que vous pouvez souvent choisir des visas touristiques pour les pays dans lesquels vous séjournez. Bien que cela permette de réduire les coûts et de simplifier les problèmes administratifs, vous devez respecter le temps imparti pendant lequel vous êtes autorisé à passer dans un pays, ou vous risquez des sanctions juridiques et financières.

Par exemple, les Canadiens ne peuvent séjourner dans la région européenne de Schengen – une zone composée de 26 pays européens, dont la France et l’Italie – que pendant un maximum de 90 jours sur une période de 180 jours. Pour Bali, l’une des destinations nomades numériques les plus populaires, un visa touristique de 30 jours coûte environ 45 $. Il en coûterait alors environ 90 $ pour prolonger le visa de 30 jours supplémentaires.

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Certains pays vous permettent de renouveler votre visa ou proposent des séjours plus longs avec leurs visas. Chaque pays est différent, c’est donc à vous de faire la recherche et de comprendre les règles et règlements et de vous assurer que vous les respectez.

Cependant, la popularité croissante du style de vie des nomades numériques a conduit au développement continu de visas nomades numériques dans certains pays, dans le but d’attirer davantage de travailleurs à distance. Étant donné que ces types de visas durent plus longtemps, ils ont tendance à être assortis d’exigences de revenu minimum pour vous assurer que vous pouvez subvenir à vos besoins tout en vivant et en travaillant dans le pays.

Bien que vous puissiez trouver des informations sur les « visas nomades numériques », les visas ne sont pas nécessairement appelés ainsi par le pays qui les délivre. Quarante et un pays ont actuellement ces visas en place, tous avec des conditions, des coûts et des durées différents.

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Le programme d’un an « Remotely from Georgia » de la Géorgie est gratuit, mais nécessite une preuve de revenu de 2 000 USD par mois. Pendant ce temps, le «visa d’entrepreneur indépendant» de la Norvège exige une preuve d’environ 47 000 $ US de revenus et une preuve d’hébergement. Il y a aussi des frais de 640 $ US pour le programme norvégien.

D’autres sites nomades numériques populaires, tels que l’Italie, Bali et la Thaïlande, proposent également des options de visa à distance.

On s’attend à ce que de plus en plus de pays sautent dans ce train à mesure que le travail à distance gagne en popularité et que les gens commencent à voyager davantage avec l’assouplissement des restrictions liées au COVID-19.

Pendant ce temps, les États-Unis ont annoncé leur intention d’augmenter les frais pour les visas de non-immigrant. Il est toujours possible qu’un pays décide d’augmenter ses frais, alors gardez cela à l’esprit si vous souhaitez poursuivre ce style de vie.

Cet article fournit uniquement des informations et ne doit pas être interprété comme un conseil. Il est fourni sans garantie d’aucune sorte.