Le Misanthrope de Molière


Molière, ou Jean-Baptiste Poquelin, fait la satire de l’hypocrisie sociale française du XVIIe siècle. Le personnage principal méprise toutes les formes de remarques fausses et peu sincères et pense que la fierté des gens devrait être basée sur l’honnêteté et non sur un bon comportement et un accueil approprié. Les situations cocasses qui se présentent sont une conséquence d’une telle opinion. Il a des ennuis pour être honnêtement honnête, ce qui frise la grossièreté et lui vaut des ennemis.

Spoilers !

Le plus drôle, c’est que la femme qui pourrait être la pire de toutes, qui aime

Molière, ou Jean-Baptiste Poquelin, fait la satire de l’hypocrisie sociale française du XVIIe siècle. Le personnage principal méprise toutes les formes de remarques fausses et peu sincères et pense que la fierté des gens devrait être basée sur l’honnêteté et non sur un bon comportement et un accueil approprié. Les situations cocasses qui se présentent sont une conséquence d’une telle opinion. Il a des ennuis pour être honnêtement honnête, ce qui frise la grossièreté et lui vaut des ennemis.

Spoilers !

Le plus drôle, c’est que la femme qui pourrait être la pire de toutes, qui aime les commérages et parler dans le dos des gens, est celle dont il est amoureux, et bien sûr il déteste son comportement autant qu’il déteste ses propres sentiments.

Fini les spoilers !

L’écriture de Molière est sombrement humoristique et délicieuse.

A propos de l’estime :
« Il y a très peu de satisfaction dans la plus glorieuse des réputations si vous vous rendez compte que vous devez la partager avec l’univers entier. L’estime doit être fondée sur une sorte de préférence. Accordez-la à tout le monde et elle cessera d’avoir le moindre sens. » – Alceste

A propos de l’amitié :
« En effet, c’est une profanation du mot de l’utiliser à chaque occasion. » – Alceste

A propos des auteurs :
« Les seules personnes qui peuvent être excusées pour avoir lancé un mauvais livre sur le monde sont les pauvres diables qui doivent écrire pour gagner leur vie. » – Alceste

A propos de la flatterie :
« Les flatteurs sont toujours coupables des vices qui règnent parmi les hommes. » – Alceste

« Plus vous aimez quelqu’un, moins vous devez le flatter. La preuve du véritable amour est d’être impitoyable dans la recherche de fautes. » – Alceste

À propos des hommes justifiant leurs propres choix amoureux :
« Il considère ses défauts comme des perfections ou leur trouve des noms flatteurs. Si elle est pâle, c’est la pâle beauté de la fleur de jasmin. Elle est peut-être assez basanée pour effrayer les chevaux, mais pour lui, c’est une adorable brune. mince et gracieuse ; si grosse, elle a une dignité de reine ; si elle néglige son apparence, si légère que soient ses attraits, on dit qu’elle a une « beauté insouciante ; si elle est grande, elle aura la majesté d’une déesse ; si elle est petite, elle est une version abrégée de toutes les vertus sous le ciel ! Si elle est fière, sa nature est royale. Si elle est sournoise, elle est intelligente. Si elle est stupide, elle a tout cœur. Si elle parle tout le temps, elle est joyeuse. Si elle ne parle jamais du tout, elle est propre et modeste. Et c’est ainsi que l’amant véritable et passionné vénère les défauts mêmes de la femme qu’il aime. – Éliante

A propos de l’amour et de la souffrance :
« Lorsque nous souffrons aux mains de la personne que nous aimons, nous élaborons de nombreux plans que nous ne réalisons jamais. » – Éliante

À propos du but de la vertu :
« Si tous les hommes étaient justes, de cœur sincère, franc et loyal, à quoi serviraient la plupart de nos vertus ? Leur utilité est de nous permettre de rester calmes et de supporter les injustices que les autres nous infligent lorsque nous avons raison. – Philinte

Le seul inconvénient, qui est malheureusement assez important, est la fin un peu faible. Quoi qu’il en soit, la pièce était intéressante et le dialogue était aigu. J’ai commencé à me demander à quoi ressemblerait le monde si tout le monde était comme Alceste. Quel genre de société cela produirait. Au début, j’ai pensé que c’était une chose merveilleuse : pas de mensonges et pas d’idées fausses. Mais alors – avec une pointe d’ironie – je me suis rendu compte : quelle horrible expérience ! Les gens ne sont pas prêts ! Ils ont trop de pensées mauvaises et blessantes pour qu’on les lâche sans considération. Ils s’entretuaient par pure colère et mépris. Mais c’est une belle pensée, la pensée de l’honnêteté.



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