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OTTAWA — Le ministre fédéral des Transports, Pablo Rodriguez, devrait démissionner du cabinet pour briguer la direction du Parti libéral du Québec.
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Une source libérale fédérale, qui n’était pas autorisée à parler publiquement, a confirmé la nouvelle à La Presse Canadienne mercredi. Elle a été rapportée pour la première fois par La Presse.
Rodriguez, qui est également le lieutenant du premier ministre Justin Trudeau au Québec, devrait annoncer officiellement sa décision jeudi.
Les libéraux du Québec sont sans chef depuis la démission de Dominique Anglade à la suite de sa défaite aux élections provinciales de 2022.
Le choix de Rodriguez de démissionner constituera un autre coup dur pour Trudeau, dont le parti vient de perdre l’ancien bastion libéral de LaSalle–Émard–Verdun lors d’une élection partielle à Montréal lundi.
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Ses collègues ont parlé de son impact sur la politique canadienne et québécoise mercredi tout en défendant la défaite électorale et en rejetant la faute sur Rodriguez.
Lorsqu’on lui a demandé en quoi Rodriguez était une bonne option pour le parti provincial après la défaite aux élections partielles, le ministre de l’Innovation, François-Philippe Champagne, a déclaré : « C’est un environnement très différent.
« De toute évidence, cela dépasse de loin toute personne, et Pablo a servi le Canada, il a servi les intérêts de la nation, il a été lieutenant », a-t-il déclaré.
« Je le laisse faire son choix. »
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Le ministre des Services publics et de l’Approvisionnement, Jean-Yves Duclos, a déclaré que son parti était « évidemment très reconnaissant » du travail accompli par Rodriguez pour le pays et le Québec, et que son départ « laisse un vide ».
« C’est un homme très important pour notre cabinet et notre caucus, mais il y a beaucoup d’autres députés et ministres qui restent et qui continueront à se battre pour les intérêts des Québécois et des Canadiens. »
Rogriguez était auparavant ministre du Patrimoine canadien et a été élu pour la première fois en 2004. Il a été défait en 2011 avant de reconquérir son siège en 2015.
Il doit s’adresser aux journalistes à Gatineau, au Québec, jeudi matin, pour parler de son « avenir politique ».
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