Le ministre fédéral de la Justice ordonne un nouveau procès pour deux hommes reconnus coupables de meurtre en 1974

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OTTAWA — Le ministre de la Justice, David Lametti, ordonne un nouveau procès pour deux hommes autochtones qui ont été reconnus coupables de meurtre par un jury entièrement blanc il y a près de 50 ans.

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Brian Anderson et Allan Woodhouse ont été condamnés à la prison à vie pour avoir tué Ting Fong Chan, qui travaillait dans un restaurant de Winnipeg lorsqu’il a été poignardé en 1973.

Leurs appels devant les juridictions supérieures ont été rejetés et les deux hommes avaient déposé des demandes de révision de condamnation pénale par le ministre fédéral de la Justice au cours des dernières années.

Lametti peut accorder de nouveaux procès s’il est convaincu qu’une erreur judiciaire s’est probablement produite.

Innocence Canada, une organisation qui a soutenu l’annulation des condamnations, a déclaré dans un communiqué que les deux hommes autochtones étaient victimes de racisme systémique.

James Lockyer, un directeur d’Innocence Canada qui a contribué à l’affaire, a déclaré dans le communiqué que l’organisation était impatiente de discuter de la manière dont les gouvernements provinciaux et fédéral peuvent réparer les torts causés par le système de justice pénale aux peuples autochtones.

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« Leurs cas soulèvent d’importants problèmes systémiques qui doivent être résolus au Manitoba et partout au Canada.

Anderson a été libéré sur parole en 1987 et Woodhouse en 1990. Aucune date n’a été fixée pour la prochaine comparution des deux devant un tribunal du Manitoba.

Lametti a présenté une loi en février qui modifierait la manière dont les personnes susceptibles d’être condamnées à tort peuvent faire examiner leur dossier.

Le projet de loi a atteint la deuxième lecture à la Chambre des communes avant que les députés ne se lèvent pour l’été.

Si le projet de loi est finalement adopté, les défenseurs affirment qu’il accélérerait les examens en créant une commission indépendante chargée de décider quand les affaires pénales devraient être renvoyées au système judiciaire.

À l’heure actuelle, l’examen d’une condamnation injustifiée prend entre deux et six ans et la décision appartient au ministre de la Justice.

Anderson avait soumis sa demande de révision de condamnation pénale en 2019 et Woodhouse en 2020.

Le nouveau système proposé viserait à accélérer le processus en permettant à davantage de personnes de se consacrer à l’examen des dossiers.

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