L’article alerte sur un potentiel changement fiscal proposé par la Chancelière Rachel Reeves qui pourrait sérieusement nuire aux retraites professionnelles au Royaume-Uni. Les craintes grandissent quant à une nouvelle taxe sur les contributions des employeurs aux pensions, similaire à la révision dévastatrice de Gordon Brown en 1997. Cela pourrait ralentir l’épargne pour la retraite, affecter les entreprises et aggraver la situation financière des travailleurs, qui peinent déjà à épargner suffisamment pour leur avenir.
Attention, chers épargnants et futurs retraités ! Si vous ou vos enfants avez en tête de planifier votre retraite, cet article pourrait vous préoccuper, même pendant votre moment de détente.
Alors que vous savouriez un bon brunch, il est essentiel de prendre un instant pour considérer ce qui suit. Ce que je vais partager revêt une importance majeure et pourrait avoir un impact significatif sur votre avenir financier ainsi que celui de votre famille.
J’éprouve une inquiétude profonde concernant les projets du Chancelier de l’Échiquier, Rachel Reeves. Je crains qu’elle ne soit sur le point de lancer une attaque dévastatrice sur nos retraites professionnelles comparable à celle de Gordon Brown en 1997, qui avait déjà mis en péril notre système de retraite avec une imposition annuelle sévère de 5 milliards de livres sterling.
Si une telle menace se matérialise — une taxe sur les contributions des employeurs à nos régimes de retraite — les conséquences pourraient être tout aussi catastrophiques que l’attaque de Brown. Cette mesure pourrait entraîner la disparition de nombreux régimes de retraite à prestations définies, qui garantissaient autrefois un revenu stable aux travailleurs à la retraite.
Pour aller droit au but : toute imposition sur les retraites proposée dans le budget par le Chancelier nuira sérieusement à l’habitude d’épargner dans notre pays. Ce serait un handicap pour notre génération, celle de nos enfants et même de nos petits-enfants, en matière de constitution d’un patrimoine fiable pour la retraite.
Est-ce trop alarmant ? Pas vraiment. En ce moment, Mrs. Reeves s’efforce de trouver jusqu’à 35 milliards de livres sterling de recettes fiscales supplémentaires pour son prochain budget. Ses yeux semblent fixés sur nos pensions, mais également sur les plus-values des actions et la fortune que nous souhaitons transmettre à nos héritiers. Actuellement, nous avons la possibilité de retirer sans impôt 25 % de notre fonds de pension, jusqu’à un plafond de 268 275 livres sterling, mais il est prévu que ce montant soit réduit à 100 000 livres. Une telle mesure perturberait les plans financiers de nombreux individus qui ont prévu d’utiliser cette somme pour des projets spécifiques, comme le remboursement d’un emprunt immobilier.
Des restrictions pourraient également être imposées concernant le montant pouvant être cotisé chaque année sans perdre les avantages fiscaux liés aux cotisations. Le plafond actuel de 60 000 livres par an est jugé généreux, mais toute limitation imposée à ce seuil serait tout aussi désagréable.
Toutefois, toutes ces propositions sont mineures par rapport à l’impact désastreux que pourrait avoir la taxation des régimes de retraite des employeurs. Si le gouvernement cherche à maximiser ses ressources fiscales pour financer des projets ambitieux, tels que les augmentations de salaire pour les employés du secteur public, il pourrait envisager de mettre fin à l’exonération de l’assurance nationale sur les cotisations de retraite.
Selon la Resolution Foundation, un groupe de réflexion axé sur l’amélioration du niveau de vie des ménages à revenu modéré, cette exonération est jugée « importante et inutile ». Les estimations indiquent que cette mesure pourrait générer entre 12 et 17 milliards de livres sterling de recettes fiscales supplémentaires annuelles.
Tom Selby, responsable politique chez AJ Bell, a souligné qu’il n’existe pas de décisions faciles pour le Chancelier. Cependant, une telle mesure aurait des conséquences dévastatrices pour les entreprises et les épargnants. Pour les employeurs, cela signifierait une augmentation des coûts liés aux pensions qu’ils sont légalement tenus de fournir.
Le taux de cotisation minimal actuellement est de 8 %, incluant des incitations fiscales. Chaque employeur est tenu de verser au moins une partie de ces cotisations. Pourtant, des petites entreprises ont exprimé que l’instauration d’un impôt sur les cotisations de retraite risquerait d’entraîner des réductions d’emplois.
De plus, une telle taxation pourrait inciter diverses entreprises à limiter leurs régimes de retraite au minimum requis par la loi. Pour les jeunes épargnants, cela compliquerait la constitution d’un recours financier pour leurs futures retraites.
Malheureusement, si Reeves opte pour une taxation au 30 octobre, les souhaits des travailleurs d’augmenter les cotisations de retraite pourraient rester vains. L’impact de cette décision serait également ressenti par les employeurs et les épargnants, un désastre qui se profile à l’horizon.