Le ministre de la Santé Mark Holland fera le point sur le programme fédéral de soins dentaires

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OTTAWA — Le ministre de la Santé, Mark Holland, affirme avoir constaté une forte augmentation du nombre de dentistes qui ont accepté de fournir des services dans le cadre du nouveau programme de soins dentaires.

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Le gouvernement a commencé à accepter les demandes de remboursement de frais dentaires pour les personnes âgées inscrites au programme en mai et a depuis élargi l’admissibilité aux enfants admissibles de moins de 18 ans et aux personnes bénéficiant d’un crédit d’impôt pour personnes handicapées.

Alors que quelque 2,3 millions de patients se sont rapidement inscrits, il a été plus difficile de convaincre les dentistes de fournir les soins.

En date du mois dernier, environ 11 500 dentistes, hygiénistes et denturologistes étaient inscrits pour fournir des soins dans le cadre du programme, ce qui représentait moins de 50 pour cent des professionnels dentaires au Canada.

Les dentistes semblent plus réticents à s’inscrire que les autres prestataires, car les associations dentaires de tout le pays ont exprimé des inquiétudes quant à la conception du programme et à la charge administrative qui pèse sur les dentistes.

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Holland indique que 16 612 dentistes participent actuellement, ce qui représente environ 75 pour cent de tous les dentistes et spécialistes dentaires au Canada.

« La porte d’entrée a été ouverte au cours du mois dernier, avec l’adhésion croissante des prestataires qui s’inscrivent pour participer », a déclaré Holland dans une interview mardi après-midi.

Mercredi matin, Holland a tenu une conférence de presse dans un cabinet dentaire du centre-ville d’Ottawa pour annoncer les progrès.

Il a déclaré que l’augmentation est probablement due à un changement intervenu le mois dernier qui a permis aux prestataires de participer au cas par cas plutôt que de s’inscrire à l’avance.

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Le programme est né d’un accord entre les libéraux minoritaires et le NPD pour empêcher la tenue d’élections anticipées en échange de progrès sur des priorités communes.

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L’objectif des deux parties est de rendre la couverture accessible à toute personne non assurée dont le revenu familial est inférieur à 90 000 $. L’admissibilité à l’inscription complète est prévue en 2025.

« Aujourd’hui est un jour important dans nos progrès visant à faire de la santé buccodentaire une partie permanente du système de santé canadien », a déclaré M. Holland.

Jusqu’à présent, quelque 450 000 personnes ont reçu des soins grâce à ce programme, a déclaré M. Holland.

Le ministre a ajouté que dans certaines régions du pays, la participation des fournisseurs est à la traîne, notamment en Alberta et au Nouveau-Brunswick. Le défi est particulièrement aigu dans les régions rurales, qui sont déjà mal desservies, a-t-il déclaré.

Pour que le programme réussisse, le gouvernement n’a pas seulement besoin que tous les prestataires de soins dentaires actuels soient prêts à s’y inscrire.

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Il faudra également davantage de professionnels pour servir les quelque neuf millions de patients qui, selon Ottawa, seront admissibles au programme avant la fin de l’année prochaine.

Le critique conservateur en matière de santé, Stephen Ellis, a qualifié le programme de « en proie au chaos, aux retards, à la bureaucratie et aux coûts élevés ».

« Le gouvernement chancelant de Trudeau a bâclé son programme phare de soins dentaires dès le début et maintenant son ministre de la Santé cinglé essaie de détourner l’attention de son désastre en disant aux Canadiens qu’ils n’ont jamais eu une vie aussi belle », a déclaré M. Ellis dans un communiqué mercredi.

Holland a riposté aux conservateurs lors de sa conférence de presse, accusant l’opposition d’avoir créé des problèmes avec le programme.

« Essayer de mettre le feu à des choses qui fonctionnent parce qu’ils ont peur que politiquement, ce soit une mauvaise nouvelle pour eux, je pense que c’est tout simplement, franchement, dégoûtant », a déclaré Holland.

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L’augmentation récente du nombre de dentistes participants fait suite à des mois d’échanges entre le gouvernement et l’Association dentaire canadienne, qui a réclamé des changements au programme.

L’association n’a pas répondu à des questions spécifiques mercredi, mais a plutôt déclaré dans un communiqué que le gouvernement avait répondu à certaines préoccupations immédiates et à court terme.

« Chaque dentiste a son autonomie et décidera de participer ou non au (régime dentaire fédéral) en fonction de ce qui est le mieux pour ses patients et de la capacité de sa pratique », a déclaré l’association dans un communiqué.

« Les changements apportés grâce à notre plaidoyer continu ont accru le niveau de confort de nombreux dentistes à participer au plan. »

Holland a déclaré que le gouvernement continuera de consulter les associations dentaires alors qu’il travaille sur la prochaine phase du programme, qui accordera une couverture pour les traitements qui nécessitent une autorisation préalable avant de pouvoir être effectués.

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