Le ministre de la Défense respecte le mandat de l’armée en matière de vaccins au cours d’un examen de plusieurs mois

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OTTAWA — Le gouvernement libéral défend l’utilisation continue par l’armée d’un mandat de vaccination pour les membres des Forces armées comme condition d’emploi au milieu des pressions pour mettre fin à l’exigence et des questions sur le moment où un « ajustement » promis sera enfin dévoilé.

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Les Forces armées canadiennes exigent depuis décembre que tous les soldats reçoivent deux injections d’un vaccin COVID-19 reconnu sous peine de poursuites disciplinaires, y compris le retrait forcé de l’armée.

Alors que la grande majorité des militaires ont découvert leurs armes pour des tirs, plus de 1 100 ne l’ont pas fait. Plus de 400 d’entre eux ont depuis raccroché leurs uniformes, volontairement ou involontairement, et d’autres sont en voie de disparition.

L’exigence reste en place même si les mandats des autres travailleurs fédéraux ont été suspendus. Le gouvernement a annoncé cette semaine que les exigences de vaccination pour les voyageurs internationaux seront également levées samedi.

C’est dans ce contexte que le chef conservateur Pierre Poilievre a appelé cette semaine les libéraux à mettre fin à ce qu’il a décrit comme le «mandat de vaccination discriminatoire et non scientifique» de l’armée, bien que la décision revienne finalement au chef d’état-major de la défense, le général Wayne Eyre.

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Jeudi, la ministre de la Défense, Anita Anand, a exprimé son soutien au mandat alors qu’elle et d’autres ministres fédéraux ont informé les Canadiens des efforts de rétablissement après l’ouragan au Canada atlantique.

« C’est une force qui doit être prête à tout moment à mener des opérations militaires nationales et internationales, parfois dans des endroits où l’accès à des soins médicaux spécialisés est limité ou inexistant, parfois dans des quartiers très proches avec leurs collègues membres des Forces armées canadiennes », a-t-elle déclaré.

« Par conséquent, les Forces armées canadiennes ont une exigence plus stricte pour appliquer les mesures de protection de la santé. »

Anand a noté qu’Eyre réexamine l’exigence après que le gouvernement a levé ses mandats pour les autres employés fédéraux. « En attendant cet examen », a-t-elle ajouté, « les directives d'(Eyre) restent en vigueur pour les membres des FAC jusqu’à nouvel ordre. »

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Le moment exact où cet examen peut être terminé reste cependant un mystère.

Le porte-parole du ministère de la Défense, Daniel Le Bouthillier, a décrit jeudi l’examen comme « une question complexe », les militaires devant « équilibrer les impératifs médicaux et juridiques, les considérations éthiques et les exigences opérationnelles ».

« Les FAC continueront d’adopter une approche mesurée et de prendre une décision lorsqu’elle sera jugée sûre sur le plan opérationnel. »

Le ministère a signalé pour la première fois que le mandat était réexaminé en juin, et une ébauche d’une politique révisée sur les vaccins obtenue par le Ottawa Citizen en juillet suggérait que les exigences en matière de vaccins pour le personnel militaire seraient levées.

Le projet de document, qui, selon les responsables, n’a pas été approuvé par Eyre, a déclaré que le personnel militaire et les nouvelles recrues n’auraient plus à attester de leur statut vaccinal.

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Le document a également noté les difficultés juridiques potentielles à venir pour traiter avec les personnes qui ont été expulsées de l’armée en raison du mandat du vaccin, suggérant qu’elles pourraient être forcées de demander leur réenrôlement.

En revanche, d’autres fonctionnaires fédéraux non vaccinés ont été mis en congé sans solde mais autorisés à reprendre leur travail lorsque le mandat a été suspendu.

Cependant, Eyre a indiqué dans une entrevue avec La Presse canadienne le mois dernier qu’un « ajustement » se préparait dans quelques semaines alors qu’il tentait de trouver le « point idéal » entre les exigences médicales, juridiques, opérationnelles et éthiques de l’armée.

En même temps, il a appelé le mandat nécessaire pour garder l’armée prête à répondre à toute urgence, notant que la force était appelée à aider dans les hôpitaux et les établissements de soins de longue durée au Canada, et que de nombreux alliés et nations étrangères ont encore mandats.

« Nous devons maintenir notre viabilité opérationnelle à l’avenir », a-t-il déclaré. « Donc, au cours des prochaines semaines, nous allons peaufiner la politique, nous publierons quelque chose de modifié. »

Un certain nombre de militaires en service ont contesté en vain le mandat devant les tribunaux, tandis que certains groupes et individus opposés aux mandats de vaccination, aux blocages pandémiques et au gouvernement libéral ont utilisé l’exigence continue de l’armée comme point de ralliement.

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