Le livre d’été


La version suivante de ce livre a été utilisée pour créer le guide : Jansson, Tove. Le livre d’été. Livres de revue de New York, 1974.

Le roman commence avec Sophia, une fillette de six ans vivant sur une île isolée du golfe de Finlande avec son père et sa grand-mère. Sophia et sa grand-mère vivent une multitude d’aventures tout au long de l’été. Le roman est raconté à travers une série de courtes vignettes, dont chacune peut être lue seule car il s’agit en grande partie d’histoires et de souvenirs autonomes. Ces vignettes couvrent le passé, le présent et les rêves des personnages pour l’avenir lorsque leur illustre été se termine en août.

Sophia aime passer du temps au bord de l’océan et grand-mère lui conseille de ne pas nager trop loin. Lorsque Sophia pense à sa défunte mère, elle est souvent confuse car la famille ne parle jamais d’elle. Elle n’est mentionnée qu’une seule fois au début du roman. Sophia et grand-mère s’aventurent dans la forêt morte de l’île que Sophia croit être une forêt magique. Grand-mère sculpte des animaux dans le bois mort et les os échoués sur le rivage.

Sophia pose des tonnes de questions à grand-mère chaque jour, mais elle se concentre particulièrement sur Dieu, la prière et le paradis. Elle demande à quoi ressemblera le paradis, mais grand-mère fait semblant de dormir pour ne plus avoir à répondre à des questions. Grand-mère lui conseille de respecter les croyances des autres, qu’ils croient ou non au paradis.

Sophia et grand-mère construisent un faux moule de Venise, un clin d’œil au voyage de grand-mère à Venise dans sa jeunesse. Sophia demande si elle peut appeler grand-mère « Maman » à la place, introduisant la difficulté qu’éprouve Sophia à manquer de figure maternelle dans sa vie. Lorsqu’il y a une forte tempête la nuit, le moule de Venise est emporté et grand-mère travaille sans relâche toute la nuit pour le reconstruire afin de ne pas décevoir Sophia à son réveil.

Lorsque Sophia reçoit un petit chat nommé Moppy, elle fait de son mieux pour qu’il l’aime. Il est plus indépendant et Sophia se demande si elle devrait simplement renoncer à l’amour et au souci des autres. Elle conclut qu’elle doit simplement aimer Moppy avec toujours plus de persistance jusqu’à ce qu’il l’aime en retour. Sophia et Grand-mère poursuivent leurs explorations de l’île tandis que des personnages périphériques entrent et sortent du récit.

L’ami de la famille de Sophia, Eriksson, apparaît sur son bateau et ajoute un peu d’excitation à la perception parfois morne de Sophia de la vie insulaire. Il est éphémère et ne reste jamais trop longtemps au même endroit, comme en témoigne sa courte visite dans la famille de Sophia.

La relation de Sophia avec son père s’approfondit dans une vignette qui la montre s’accrochant à son peignoir afin de lui apporter du réconfort lorsqu’il passe une longue période loin de chez lui pendant une tempête. Sophia continue d’explorer la nature insulaire avec grand-mère, en interagissant avec des créatures et des animaux. Alors que l’été commence à s’estomper, Sophia insiste de plus en plus pour en savoir plus sur l’île et sa grand-mère, soulignant l’étroitesse de leur lien. Le roman se termine après l’été, en août, lorsque les premiers prémices de l’automne apparaissent et que la famille se prépare à la transition.



Source link -2