mercredi, janvier 8, 2025

Le Lion en hiver de James Goldman

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L’amour du pouvoir, le pouvoir de l’amour et le pouvoir du pouvoir. Beau. Ce sont les trois choses dont parle la pièce selon Michael Mayer, l’un de ses réalisateurs.

Je viens de regarder deux pièces qui n’ont absolument rien à voir l’une avec l’autre bien qu’elles soient à peu près la même chose : une réunion de famille dysfonctionnelle pour une occasion spéciale (Noël dans l’une, le suicide du grand-père dans l’autre). L’un est le Lion en hiver, l’autre en août : le comté d’Osage.

C’est Noël 1183. Henri Ier

L’amour du pouvoir, le pouvoir de l’amour et le pouvoir du pouvoir. Beau. Ce sont les trois choses dont parle la pièce selon Michael Mayer, l’un de ses réalisateurs.

Je viens de regarder deux pièces qui n’ont absolument rien à voir l’une avec l’autre bien qu’elles soient à peu près la même chose : une réunion de famille dysfonctionnelle pour une occasion spéciale (Noël dans l’une, le suicide du grand-père dans l’autre). L’un est le Lion en hiver, l’autre en août : le comté d’Osage.

C’est Noël 1183. Henri II a réuni ses trois fils ingrats, Richard, Geoffroy et Jean, son ex-épouse, Aliénor d’Aquitaine, et Alais, son pupille, son amant et la fiancée de celui qui pourrait être son héritier. Son frère Phillip le suit, car il est le roi de France et le suzerain d’Henri. Pendant les vacances, Henry vise à nommer un successeur. J’aime l’histoire, les choses sont toujours si chamboulées.

Alais a été élevé par le couple alors aimant et considère Eleanor comme une mère. Eleanor est l’ex-femme du père de Phillip.
la description
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Les faits sont plus étranges que la fiction, les gars.

Cependant, la pièce n’est qu’apparemment historique. Les faits ne sont que le sous-produit des relations. Et quelle relation entre Eleanor et Henry ! Un amour/haine classique qui se traduit par une lutte de pouvoir épique et constante. C’est « une merveille d’homme » et elle est tout à fait à sa hauteur.

Le premier exemple de lutte pour le pouvoir dont je me souviens est dans Rocambole dans lequel une femme déchue et un cerveau criminel tentent de se convaincre qu’ils n’ont que confiance et amour l’un pour l’autre. Elle n’aimerait rien de plus que de lui tirer une balle dans le visage. Il serait ravi de la voir souffrir puis mourir. En jeu, leur vie plus celle de ses proches.

Et cela définit une lutte de pouvoir. Deux personnages entrent dans une pièce. Chacun veut quelque chose de l’autre. La question est : qui obtient ce qu’il veut ?

L’un des meilleurs est la première rencontre de Clarice Starling et Hannibal Lecter. Pour une bien meilleure analyse que je ne pourrais le faire, regardez cette vidéo : Le Silence des Agneaux – Qui gagne la scène ?

Tarantino aime aussi ce genre de scène. Certains de ses films ne sont qu’une succession de luttes de pouvoir avec des sorties violentes. Inglorious Basterds me vient à l’esprit. Sa dynamique de puissance changeante est un peu moins efficace car il y en a tout simplement trop. Pour qu’il soit vraiment bon, les personnages impliqués doivent aimer le jeu et respecter les capacités de chacun. C’est là que réside le succès des scènes de Hans Landa.

Henry et Eleanor sont capables de maintenir cette dynamique pendant toute la pièce. Il l’a laissée pour des femmes plus douces qui ne complotent pas et ne complotent pas sa mort à chaque souffle. Peux-tu le croire?
Elle le regarde et voit aussi « les villes, la superficie, le littoral, les impôts ». Il la regarde et voit aussi l’Aquitaine. Ils flirtent et se blessent et ne lâchent jamais leurs objectifs.

Henri II : Le temps n’a rien fait d’autre que vous ridiculiser.
Eleanor : Il n’a même pas fait ça. J’ai eu six filles, cinq garçons… et trente et un ans de mariage. Comment suis-je possible ?
Henri II : Il y a des moments où tu me manques.
Eleanor : Beaucoup ?
Henri II : Vous en doutez ?

Henri II : Ne me combats pas, Eleanor.
Eleanor : Que veux-tu que je fasse ? Abandonner, abandonner, céder ?
Henri II : Donne-moi un peu de paix.
Eleanor : Un peu ? Pourquoi si modeste ? Et la paix éternelle ? Maintenant, il y a une pensée.

Leurs fils ne peuvent tout simplement pas être à leur hauteur. Richard dépend de sa mère pour obtenir le royaume pour lui. Pour ce faire, il emploie la curieuse stratégie de lui dire qu’il ne l’aime ni ne lui fait confiance. John compte sur son père pour le faire mais le trahit à la première occasion. Geoffrey promet et ment et personne d’autre que John ne le croit.

Pourquoi n’est-il jamais considéré comme le roi, nous nous demandons tous les deux ? Il n’y a vraiment pas beaucoup de différence entre son comportement et celui de sa mère. Ils négocient tous les deux sans rien (l’Aquitaine est à Richard). Mais Eleanor va gagner, comme le savent tous ceux qui connaissent Robin Hood. Bien qu’il soit douteux qu’elle aime vraiment Richard, elle est humanisée par son amour sincère pour Henry et Alais alors que Geoffrey est « un appareil. Il est des roues et des engrenages ».

Eleanor n’a pas de prix. Une puissante duchesse à part entière, deux fois reine et une fois régente. On pense qu’elle était extravertie, intelligente, forte et cultivée. L’une des plus grandes mécènes des arts de son époque, elle dirige une Cour d’Amour à Poitiers avec sa fille Marie de Champagne.

Dans le film, elle est interprétée par Katharine Hepburn. Le casting est génial, mais elle est dans une ligue à part. Quelle autre actrice, jamais, pourrait jouer une femme aussi intelligente, indépendante, féroce, sèche et drôle ? Mes deuxièmes choix seraient Maggie Smith (parce qu’elle est Maggie Smith) ou Emma Thompson (à cause de Beaucoup de bruit pour rien). Peut-être Meryl Streep (parce qu’elle peut tout faire).

Si nous ajoutons une utilisation vraiment magistrale des tapisseries, nous obtenons l’une des meilleures pièces que j’ai jamais eu le plaisir de lire.

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