dimanche, décembre 22, 2024

Le jury du procès contre Craig Wright « ne peut pas tous s’entendre sur un verdict »

L’affaire judiciaire entre l’Australien Craig Wright et la succession de son ami aujourd’hui décédé David Kleiman concernant les droits légaux sur des dizaines de milliards de dollars de Bitcoin extraits par Satoshi Nakamoto pourrait se terminer par un procès nul si les jurés restent dans l’impasse.

Wright prétend avoir utilisé le pseudonyme de Satoshi Nakamoto lorsqu’il a inventé le Bitcoin. L’affaire en délibéré a débuté en 2018 lorsque la succession de son associé Kleiman poursuivi lui au motif que le couple était des partenaires qui avaient inventé et exploité Bitcoin ensemble

Vers 17 h UTC le 2 novembre, le jury était dans l’impasse, ayant publié ce qui suit déclaration:

« Malheureusement, nous ne pouvons pas arriver à une conclusion et nous ne pouvons pas tous nous mettre d’accord sur un verdict sur aucune des questions. »

À 22 heures UTC, le jury est resté dans l’impasse et devrait revenir demain, selon le sténographe judiciaire Caroline Bolada de Law360.

La juge Beth Bloom a émis une charge Allen ordonnant au jury de continuer à délibérer jusqu’à ce qu’il obtienne un verdict. Elle a dit: « Je suggère que vous réexaminiez et réexaminiez soigneusement toutes les preuves à la lumière des instructions du tribunal sur la loi. »

Si le jury n’est toujours pas en mesure de rendre un verdict, le juge pourrait toutefois déclarer l’annulation du procès.

Les enjeux de l’affaire sont élevés. Les deux parties soutiennent que Wright est Satoshi, mais elles sont en désaccord sur la propriété de 1,1 million de Bitcoin (BTC) extrait à l’époque. À ce jour, ce 1,1 million de BTC vaut 62 568 836 000 $.

En rapport: La première réponse au livre blanc Bitcoin était-elle Satoshi elle-même ? Théorie approfondie

Au tribunal, le frère de David Kleiman, Ira, a fait valoir au nom de la succession que Wright avait rompu un accord oral avec David pour exploiter Bitcoin et développer sa technologie ensemble.

Wright affirme qu’un tel partenariat n’existait pas et que Kleiman a tout au plus relu le livre blanc Bitcoin puisqu’il n’était pas un développeur et n’aurait pas pu déboguer le code Bitcoin.