Deux femmes ont lu des déclarations émouvantes de la victime lors d’une audience de détermination de la peine la semaine dernière.
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Le juge président de l’audience de détermination de la peine de la semaine dernière pour le violeur Paul Batchelor, 36 ans, a remercié les femmes pour leur courage à se manifester.
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Les deux femmes ont lu des déclarations émouvantes de la victime.
Une femme est tombée dans la dépendance et a pensé à se suicider. Elle a déclaré à l’audience de détermination de la peine de Batchelor que le manque total de respect et de violation avait des conséquences presque mortelles. Elle lutte toujours. Elle a quitté son emploi, a quitté la ville et fait face au manque de sommeil, aux maux de tête et à la colère. Elle ne peut pas se permettre les conseils dont elle a besoin, a-t-elle déclaré au tribunal.
La deuxième femme attaquée par Batchelor a déclaré qu’elle se sentait effrayée et impuissante.
Elle a déclaré au tribunal qu’elle avait été « dépouillée de mon humanité ».
Sa vie est en pause depuis l’attaque et elle espère que se manifester permettra à d’autres survivantes d’agressions sexuelles de faire de même.
Batchelor, un vendeur d’assurances et animateur en disgrâce, a été reconnu coupable dans ces deux affaires en février, mais a été acquitté dans trois autres affaires de viol le même jour.
Il reste en prison, en attendant sa condamnation, après que le procureur adjoint de la Couronne d’Ottawa, Malcolm Savage, a obtenu les verdicts de culpabilité.
Batchelor a témoigné lors de son audience de détermination de la peine et s’est plaint des conditions à la prison du secteur Hull de Gatineau, où il est jugé pour d’autres accusations de viol.
Batchelor a parlé plus longtemps que ses victimes. Il a passé 853 jours en prison et a dit qu’il n’y avait pas assez de nourriture, en plus qu’elle était servie froide. Il a dit avoir dormi par terre pendant neuf mois et passé trop de temps dans une cellule d’isolement. Le violeur a également déclaré au tribunal que les fenêtres étaient brisées et ne pouvaient pas être fermées en hiver, alors sa boîte de jus a gelé et il a dû dormir avec son manteau.
Si Batchelor, originaire de Warkworth, en Ontario, est crédité pour le temps passé en détention provisoire, il aura probablement déjà purgé toute peine qui n’a pas encore été imposée pour les deux agressions sexuelles à Ottawa.
Son avocat, Oliver Abergel, a déclaré au tribunal que la prison n’était pas censée être « un camp d’été ou le Hilton ».
Abergel n’a pas minimisé les affreuses agressions sexuelles, mais a noté que l’une d’entre elles se situait dans le soi-disant spectre inférieur de l’infraction ignoble.