Le journal d’un curé de campagne Résumé et description du guide d’étude


Le Journal d’un curé de campagne de Georges Bernanos est une histoire d’injustice et de foi qui franchit les barrières du temps. Dans le roman, un jeune prêtre malsain tient un journal pendant le temps qu’il sert dans sa première paroisse. Bien que ses paroissiens le traitent mal, racontent des commérages à son sujet et interprètent mal ses actions, le prêtre reste fidèle à Dieu et sert la paroisse au mieux de ses capacités. À la fin de l’histoire, le prêtre meurt d’un cancer de l’estomac. Avant sa mort, cependant, le prêtre apprend les mystères de la grâce et de l’amour de soi.

Le prêtre, à qui on ne donne jamais de nom, commence sa nomination à la paroisse d’Ambricourt, en France, avec de grands espoirs pour lui-même et ses paroissiens. Il prévoit de rendre visite à ses paroissiens au moins une fois tous les trois mois, de créer une guilde sportive de jeunes hommes et d’enseigner le catéchisme aux enfants de la paroisse tout en remplissant ses autres fonctions sacerdotales.

Bientôt, la réalité de la vie dans la campagne française s’installe pour le prêtre. Le prêtre se sent trompé lorsqu’un épicier lui propose de lui envoyer trois bouteilles de vin, puis les fait payer au prêtre. Un membre de la communauté se suicide. Bien que le prêtre espère que la classe de catéchisme des enfants sera un réconfort pour lui, même cela est gâché par un enfant qui se plaît à divertir le reste des enfants en faisant et en disant des choses pour embarrasser le prêtre. En plus de ces défis, la santé du prêtre n’est pas bonne. Il a considérablement perdu du poids et découvre qu’il ne peut manger que du pain imbibé de vin sans avoir mal à l’estomac.

Bientôt, un drame impliquant la famille la plus prestigieuse du quartier commence à se dérouler devant le prêtre. Mlle Louise, la gouvernante du Château demande au curé d’approcher ses employeurs pour envoyer Mlle Chantal, la fille aînée, dans une école de perfectionnement. Le prêtre estime qu’il ne devrait pas s’impliquer dans la vie personnelle de la famille, mais après avoir reçu la visite de Mlle Chantal, il sent qu’il n’a pas le choix. Le prêtre aborde Mme la Comtesse au sujet des problèmes dont sa fille lui a parlé et accuse la dame de ne pas aimer sa fille. Le curé apprend alors que Mme la Comtesse a eu un fils décédé à l’âge de 18 mois. Elle pleure le garçon depuis sa mort. Toujours après la mort de l’enfant, son mari et sa fille sont devenus inséparables. La remorque a largement ignoré Mme la Comtesse et ses souhaits. Pire encore, Mme la Comtesse avoue avoir conscience que son mari lui a été infidèle. Tous ces facteurs ont concouru à rendre Mme la Comtesse très endurcie et insensible envers Dieu.

Le prêtre aide Mme la Comtesse à résoudre ses problèmes et après sa visite, Mme la Comtesse écrit au prêtre une lettre indiquant qu’elle se sent maintenant en paix avec Dieu et est reconnaissante de son aide. Malheureusement, Mme la Comtesse décède plus tard dans la nuit d’un problème cardiaque apparent. Sa mort laisse de nombreuses questions sans réponse sur sa rencontre avec le prêtre, d’autant plus que Mlle Chantal a écouté la conversation par une fenêtre ouverte et répand maintenant des rumeurs selon lesquelles les actions du prêtre ont entraîné la mort de sa mère. Bien que les choses semblent aussi mauvaises qu’elles pourraient l’être pour le jeune prêtre, il s’accroche à sa foi et continue de servir sa paroisse du mieux qu’il peut.

Suite à l’aggravation de ses maux d’estomac, le curé prend rendez-vous chez un médecin à Lille. Avant de partir, il fait une sorte de paix avec l’enfant qui l’a tourmenté au catéchisme ainsi qu’avec Mlle Chantal. A Lille, le médecin diagnostique chez le prêtre un cancer de l’estomac. Ne sachant pas où aller après ce diagnostic bouleversant, le prêtre décide de rendre visite à un vieil ami de séminaire. Après que les deux aient parlé un moment, le prêtre ne se sent pas bien alors il accepte une offre de rester chez l’ami pour la soirée. Le prêtre meurt cette nuit-là. Bien qu’un prêtre ne puisse pas être trouvé assez rapidement pour donner au prêtre ses derniers rites, les dernières paroles du prêtre sont : « Est-ce important ? La grâce est partout.



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