Le gouvernement japonais cherche à éliminer l’utilisation des disquettes car il vise à réduire sa dépendance à l’égard de technologies obsolètes.
Un décret du ministre du numérique du pays a déclaré la « guerre » aux disquettes dans le cadre d’une campagne visant à supprimer un certain nombre de plates-formes et d’outils plus anciens
Taro Kono cherche maintenant à réécrire les règles qui exigent l’utilisation de disquettes et de CD-ROM tout aussi obsolètes lors de l’envoi de données au gouvernement japonais.
Adieu aux disquettes ?
Bloomberg (s’ouvre dans un nouvel onglet) rapporte que la nouvelle a été révélée lors de la 5e conférence sur le concept de société numérique, où elle faisait partie des plans visant à lancer un numéro d’identification national pour tous les citoyens japonais.
Ce nouveau système d’identification, appelé MyNumber, fait partie des futurs services numériques du gouvernement japonais, dont une grande partie nécessitera le téléchargement de données sur des plateformes en ligne.
Cependant, en recherchant les besoins du programme, Kono et son département ont trouvé plus de 1 900 réglementations concernant la manière dont les données peuvent être partagées avec le gouvernement, dont beaucoup stipulent l’utilisation de disquettes ou de CD-ROM, car le téléchargement de données sur Internet est interdit pour des raisons de sécurité.
Kono a maintenant déclaré que son département chercherait à corriger ces réglementations afin que les efforts de modernisation puissent se poursuivre.
Cette décision n’est que la dernière d’une série d’efforts au Japon pour réduire la dépendance à l’égard des technologies plus anciennes. Le registre (s’ouvre dans un nouvel onglet) note que l’ancien Premier ministre Yoshihide Suga a cherché à réprimer l’utilisation des télécopieurs et des sceaux, bien que cela ait échoué en raison de la perte de son emploi.
Cependant, une enquête de mai 2022 a révélé que le télécopieur est toujours très actif, la majorité (54 %) des entreprises déclarant avoir entre 6 et 50 utilisateurs de fax, et un cinquième affirmant qu’il y avait 51 utilisateurs de fax ou plus. au sein de leurs organisations.
Les contrats constituent la majorité (56 %) des dossiers transmis par fax, suivis des contrats de location (44 %), des comptes sociaux (31 %), des documents commercialement sensibles (28 %) et des documents contenant des coordonnées bancaires sensibles (26 %).