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C’est ce qui m’est arrivé avec ce roman, cette semaine. Cela m’a fait remuer la queue si fort que je suis tombé sur le cul. J’écris cette critique depuis le parquet.
Voici le truc : ce livre n’est pas pour tout le monde. C’est de la « fiction policière » américaine des années 30. Tu sais. . . pulp fiction, « fiction noire », romans énervés, pulpeux et stylisés d’un
C’est ce qui m’est arrivé avec ce roman, cette semaine. Cela m’a fait remuer la queue si fort que je suis tombé sur le cul. J’écris cette critique depuis le parquet.
Voici le truc : ce livre n’est pas pour tout le monde. C’est de la « fiction policière » américaine des années 30. Tu sais. . . pulp fiction, « noir fiction », romans énervés, pulpeux et stylisés d’une époque distincte de l’histoire des États-Unis. Une époque où deux de mes écrivains préférés, Carl Sandburg et Langston Hughes, donnaient à de petites foules de lecteurs lettrés avides de leur nouveau rythme, de leur nouveau ton. Une époque où le jazz jouait en fond sonore sur des centaines de milliers de radios.
(Il est normal que Carl Sandburg soit mentionné ici. Lui et Raymond Chandler sont nés à seulement 10 ans d’intervalle, dans la région de Chicago. Comment pourraient-ils ne pas être affectés par le rhythm and blues ?? C’était tout autour d’eux).
Malgré ses débuts, M. Chandler s’est finalement retrouvé dans le sud de la Californie, « ce qui l’a à la fois fasciné et repoussé en raison du paradoxe de sa beauté et de sa laideur ».
C’était un homme excentrique, marié à une femme assez âgée pour être sa mère, et j’ai été fascinée d’apprendre que lorsqu’il est mort, « seulement dix-sept personnes ont assisté à ses funérailles ».
Il semble, à bien des égards, qu’il était un solitaire, comme beaucoup d’entre nous le sont ici. Par « solitaire », je ne veux pas dire que vous ou moi sommes des gens qui n’ont pas d’amis ou de famille. Je soupçonne simplement que beaucoup d’entre nous ici qui citent la « lecture » comme un passe-temps favori sont souvent des gens qui évitent les foules. Évitez les fêtes. Beaucoup d’entre nous qui citent la « lecture » et « l’écriture » comme nos deux principaux passe-temps pourraient tout aussi bien admettre que nous barrons la porte.
Donc. . . M. Chandler était différent, mais peut-être pas si différent de vous ou de moi. Il s’avère que sa création fictive de Philip Marlowe, son désormais célèbre (infâme ?) détective, était également assez différente.
Philip Marlowe, le détective fictif de Chandler, a été décrit comme beaucoup de choses dans d’autres critiques, probablement le plus souvent comme un « misogyne » et un « homophobe », mais j’ai eu le plaisir de le rencontrer pour la première fois cette semaine, et j’avais j’aime partager ce que ma propre expérience personnelle a été de lui.
J’ai trouvé qu’il était un homme gardé et muré, qui est plus probablement aux prises avec un trouble dissociatif que la misogynie ou l’homophobie, bien que le comportement de Marlowe sent certainement les deux.
Fait intéressant, j’ai trouvé le dégoût de Marlowe pour les hommes homosexuels égal à celui des femmes. Et, pour être tout à fait honnête, je pense que je pourrais présenter un assez bon argument selon lequel Marlowe est un homme gay fermé qui choisit d’être asexuel (« Saviez-vous que les vers sont des deux sexes et que n’importe quel ver peut aimer n’importe quel autre ver ? »).
Ce que nous savons avec certitude : Marlowe est un homme qui trouve toutes les excuses pour être seul et rester seul, qu’il s’agisse d’une sauvagerie verbale contre un tueur homosexuel masculin dans l’histoire ou des barbes verbales utilisées contre l’une ou l’autre des sœurs Sternwood sexuellement suggestives. .
Oh, et ce n’était certainement pas pour moi, en tant que lecteur, que la seule femme qu’il semble désirer dans l’histoire a des « lèvres de glace » lorsqu’il l’embrasse finalement. Elle est la mort même pour lui, du moins il semble.
J’ai été surpris (et, franchement, choqué) d’aimer Marlowe autant que moi. Malgré sa haine désinvolte des gens autour de lui et ses postures incessantes de dur à cuire, je l’ai trouvé un personnage fascinant et compliqué, et quand j’ai lu ces lignes, une partie de mon cœur s’est adoucie envers lui (et tous les solitaires, vraiment) :
. . . c’était la pièce dans laquelle je devais vivre. C’était tout ce que j’avais comme foyer. Il y avait tout ce qui m’appartenait, ce qui m’était associé, tout passé, tout ce qui tenait lieu de famille. Pas grand-chose : quelques livres, photos, radio, pièces d’échecs, vieilles lettres, des trucs comme ça. Rien. Tels qu’ils étaient, ils avaient tous mes souvenirs.
Bon sang. Je ne m’attendais pas du tout à ressentir ça. Je veux dire, j’adore les romans policiers de cette période, donc je me doutais que je serais un fan, mais je n’avais aucune idée que Raymond Chandler avait des compétences qui couvraient cette étendue d’émotion pour moi.
J’ai ri pendant presque tout le roman (« Deux cafés », dis-je. « Noir, fort et fait cette année. ») t s’endormir, et. . . ah oui, j’ai pleuré.
C’est une tranche de Californie rêvant pour moi – seul celui de Cain Mildred Pierce a donné vie à la côte rocheuse, aux «cyprès de Monterrey tordus par le vent» et aux «grands eucalyptus [that] toujours l’air poussiéreux » plus que cette histoire ne l’a fait pour moi.
J’ai juste adoré ça.
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