Le gouvernement Trudeau risque de rater l’objectif budgétaire du Canada, prévient un groupe d’affaires

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L’un des plus grands groupes d’entreprises du Canada affirme que le gouvernement du premier ministre Justin Trudeau ne donnera probablement pas suite à sa dernière promesse de contrôler ses déficits budgétaires.

En novembre, la ministre des Finances Chrystia Freeland a ajouté de nouveaux objectifs budgétaires lors de la mise à jour des finances du pays par le gouvernement, notamment celui de maintenir les déficits en dessous de 1 pour cent du produit intérieur brut, à partir de l’exercice 2026-2027.

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Le Canada a un fardeau de dette publique inférieur à celui de nombreuses autres économies avancées, et les nouveaux objectifs jouent un rôle important en démontrant la rigueur budgétaire, a soutenu le gouvernement. Le gouverneur de la Banque du Canada, Tiff Macklem, a qualifié les nouveaux garde-fous d’« utiles » à la politique monétaire.

Mais le gouvernement a systématiquement ignoré ses objectifs financiers passés, soulevant des doutes quant à sa dernière promesse, selon un nouveau rapport du Conseil canadien des affaires.

« Pour atteindre leur objectif de déficit proposé, soit ils auront besoin d’une croissance économique beaucoup plus forte que prévu, soit ils procéderont à des coupes substantielles dans leurs programmes avant les élections », a déclaré l’auteur du rapport, Robert Asselin, vice-président principal des politiques du Conseil et ancien conseiller. au prédécesseur de Freeland, Bill Morneau.

Selon l’analyse d’Asselin, les déficits fédéraux du Canada ont représenté en moyenne 1,4 pour cent de la production totale du pays entre 2017 et 2022, une fois ajustés aux fluctuations de l’activité économique, comme la fermeture liée à la pandémie de COVID-19.

Depuis la Seconde Guerre mondiale, le pays n’a ramené son déficit budgétaire qu’à deux reprises en dessous de 1 pour cent du PIB alors que ses dépenses dépassaient 17 pour cent. Cette année, les dépenses fédérales représentent 17,3 pour cent du PIB et les projections ont été « extrêmement peu fiables » sur la période quinquennale, écrit Asselin dans le rapport.

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