Le gouvernement fédéral prolonge l’interdiction des acheteurs étrangers sur les maisons canadiennes jusqu’en 2027

En vertu de cette interdiction, les non-Canadiens, y compris les résidents permanents, et les entreprises commerciales ne peuvent pas acheter de maison ici.

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OTTAWA — Le gouvernement fédéral continuera d’interdire aux ressortissants étrangers d’acheter une maison au Canada pendant encore deux ans, alors que les préoccupations liées à l’abordabilité du logement continuent de troubler les villes du pays.

La ministre des Finances, Chrystia Freeland, en a fait l’annonce dimanche, affirmant que le Canada prolongeait son interdiction d’acheter une maison à l’étranger jusqu’en 2027.

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En vertu de cette interdiction, entrée en vigueur pour la première fois en 2023, il est interdit aux entreprises commerciales étrangères et aux personnes qui ne sont pas citoyens canadiens ou résidents permanents d’acheter une propriété résidentielle, directement ou indirectement. L’interdiction entraîne des amendes de 10 000 $ en cas de violation.

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Officiellement connue sous le nom de Loi interdisant l’achat de propriétés résidentielles par des non-Canadiens, l’interdiction visait à atténuer une certaine pression sur les prix des maisons dans un contexte de crise de l’accessibilité financière encore aggravée par la hausse du coût de la vie provoquée par l’inflation et les taux d’intérêt élevés.

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La loi a été modifiée après son introduction initiale pour permettre aux non-Canadiens d’acheter une propriété résidentielle dans certaines circonstances.

À l’époque, Ahmed Hussen, alors ministre du Logement, avait déclaré que les amendements « établissent un juste équilibre en garantissant que le logement est utilisé pour loger ceux qui vivent au Canada, plutôt qu’un investissement spéculatif d’investisseurs étrangers ».

L’un des amendements introduits permet aux personnes détenant un permis de travail ou autorisées à travailler au Canada d’acheter une propriété résidentielle tout en travaillant ici.

L’interdiction initiale des acheteurs étrangers devait expirer le 1er janvier 2025. Freeland a déclaré hier dans un communiqué que la prolongation garantira que les maisons seront utilisées comme logements pour les Canadiens et les familles et ne deviendront pas une classe d’actifs financiers spéculatifs.

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Elle a déclaré que le gouvernement prévoit utiliser tous les outils possibles pour rendre les logements plus abordables partout au Canada.

Les prix des logements ont grimpé en flèche au cours du mandat du gouvernement Trudeau, ce qui, combiné aux taux d’intérêt désormais élevés, a rendu le coût de l’accession à la propriété hors de portée pour de nombreuses personnes.

Les chiffres de Statistique Canada de 2021 montrent que le nombre de personnes âgées de 25 à 29 ans propriétaires de leur maison a diminué de 10 points de pourcentage entre 2011 et 2021. Un sondage Ipsos mené au printemps dernier a révélé que 63 pour cent des personnes qui ne sont pas actuellement propriétaires d’une maison ont donné sur l’idée qu’ils le feront un jour.

Les loyers ont également grimpé en flèche, surtout depuis la pandémie. Le taux d’inoccupation des appartements locatifs construits à cet effet a atteint son plus bas niveau l’année dernière depuis le début de la collecte de données en 1988, alors qu’une forte demande et une offre « largement insuffisante » se sont combinées pour faire grimper les loyers, selon un rapport publié la semaine dernière par l’agence nationale du logement du Canada.

Le loyer moyen des appartements locatifs de deux chambres construits à cet effet dans les 17 régions métropolitaines de recensement étudiées par la Société canadienne d’hypothèques et de logement a bondi de 8 pour cent, passant de 1 250 $ à 1 359 $ au cours des 12 derniers mois, après avoir augmenté de 5,6 pour cent l’année précédente, le rapport trouvé.

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Les prix des loyers ont bondi dans les grandes villes, Calgary et Edmonton ayant connu les hausses les plus fortes, soit de 14,3 pour cent à 1 695 $ et de 6,4 pour cent à 1 398 $, respectivement. Toronto (1 940 $), Montréal (1 096 $) et Vancouver (2 181 $) ont également signalé des hausses substantielles des coûts de location.

Le taux d’inoccupation global est tombé à 1,5 pour cent. Vancouver a conservé sa position de marché locatif le plus restreint au Canada avec un taux d’inoccupation de 0,9 pour cent, tandis que Calgary et Toronto étaient à égalité au deuxième rang. Les facteurs contribuant au resserrement du marché locatif de Calgary comprenaient une migration interprovinciale et internationale accrue.

Le chef conservateur Pierre Poilievre avait fait du logement un enjeu majeur pour son parti, en publiant un documentaire de 15 minutes sur le sujet et en déposant un projet de loi d’initiative parlementaire, la « Loi pour la construction de logements et non la bureaucratie », devant la Chambre des communes. Il a déclaré dans son documentaire qu’il fallait remédier à la situation.

« Une génération entière de jeunes affirme aujourd’hui qu’ils ne pourront jamais devenir propriétaires. Ce n’est pas normal au Canada », a-t-il déclaré.

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