Contenu de l’article
Le gouvernement fédéral a lancé des consultations sur la manière de dépenser les 2 milliards de dollars en investissements dans l’intelligence artificielle annoncés dans le budget d’avril.
Le gouvernement espère que ces investissements au cours des cinq prochaines années contribueront à développer les infrastructures canadiennes destinées aux chercheurs et aux développeurs d’IA, étant donné que l’adoption de cette technologie nécessite une grande puissance de calcul.
Contenu de l’article
« L’insuffisance de la capacité informatique nationale expose les chercheurs et les entreprises canadiennes à des chaînes d’approvisionnement internationales fragiles en matière de puissance de calcul de l’IA, ce qui pose des défis en termes de coût, de sécurité d’accès et de confidentialité et de sécurité des données canadiennes », a déclaré un porte-parole de l’AI. a déclaré le gouvernement dans un communiqué.
La plupart des intrants nécessaires à l’IA sont rares et coûteux. De nombreuses startups d’IA finissent par s’appuyer sur les services cloud fournis par de grands géants de la technologie tels que Alphabet Inc., Microsoft Corp. et Amazon.com Inc.
Les consultations auront lieu du 26 juin au 6 septembre et incluront des chercheurs et des entreprises du domaine. Le ministère de l’Innovation, des Sciences et du Développement économique s’adressera également à des partenaires clés, notamment l’Institut canadien de recherches avancées, le Vector Institute, l’Alberta Machine Intelligence Institute, l’Institut d’intelligence artificielle du Québec et l’Alliance de recherche numérique du Canada.
Une fois les consultations terminées, le ministère publiera un rapport sur ce que nous avons entendu qui expliquera la meilleure façon de mettre en œuvre le financement.
« Cette consultation permettra de mobiliser le leadership canadien, des chercheurs aux utilisateurs finaux, pour veiller à ce que le Canada continue de conserver son avantage et que notre économie soit bien positionnée pour tirer parti de toutes les possibilités offertes par l’IA », a déclaré le ministre de l’Innovation, des Sciences et du Développement économique, François-Philippe Champagne, dans un communiqué. « Cela renforcera et sécurisera l’avantage du Canada en matière d’IA et son accès national à la puissance de calcul. »
Contenu de l’article
En 2017, le Canada est devenu l’un des premiers pays à lancer une stratégie nationale en matière d’IA. Malgré cela, le pays est à la traîne par rapport aux autres pays du G7 en termes de puissance de calcul. Les entreprises canadiennes sont également à la traîne en matière d’adoption de l’IA, puisque seulement une entreprise sur dix utilise actuellement ou envisage d’utiliser l’IA générative, selon Statistique Canada.
Recommandé par l’éditorial
-
Les banques centrales doivent adopter l’intelligence artificielle dès maintenant, selon un rapport
-
Les risques de surveillance de l’IA figurent parmi les problèmes technologiques les plus urgents
Toutefois, dans le domaine de la recherche, le Canada abrite 10 pour cent des meilleurs chercheurs mondiaux en IA, selon l’Organisation de coopération et de développement économiques. Le nombre de brevets d’IA déposés par des inventeurs canadiens a augmenté de 57 % en 2022-2023 par rapport à l’année précédente.
Ajoutez notre site Web à vos favoris et soutenez notre journalisme : Ne manquez pas les actualités commerciales que vous devez connaître : ajoutez financialpost.com à vos favoris et inscrivez-vous à nos newsletters ici.
Partagez cet article sur votre réseau social