vendredi, novembre 22, 2024

Le gouvernement fédéral examine comment les suspects terroristes de Toronto sont arrivés au Canada

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OTTAWA — Le ministre de la Sécurité publique, Dominic LeBlanc, a déclaré que les ministères fédéraux examinaient la façon dont deux hommes soupçonnés de liens avec un groupe terroriste à l’étranger ont été autorisés à entrer au Canada.

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Ahmed Fouad Mostafa Eldidi, 62 ans, et son fils, Mostafa Eldidi, 26 ans, ont été arrêtés à Richmond Hill, en Ontario, la semaine dernière et font face à neuf accusations de terrorisme différentes, dont complot en vue de commettre un meurtre au nom du groupe terroriste État islamique en Irak et au Levant.

La GRC a annoncé les accusations la semaine dernière et a déclaré que les deux hommes étaient « à un stade avancé de planification d’une attaque grave et violente à Toronto ».

La plupart des accusations concernent des activités qui auraient eu lieu au Canada, mais l’aîné Eldidi est également accusé d’un chef d’agression aggravée à l’extérieur du Canada.

LeBlanc a déclaré que les ministères de la Sécurité publique et de l’Immigration, qui travaillent ensemble pour filtrer les candidats souhaitant s’installer au Canada, s’efforcent d’établir une chronologie des événements concernant les hommes accusés.

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« Lorsque vous êtes confronté à une situation comme celle-ci, le ministère de l’Immigration et le ministère de la Sécurité publique examineront évidemment, comme je l’ai dit, toutes les circonstances, en particulier la chronologie et le moment où certains éléments d’information auraient pu être disponibles », a déclaré LeBlanc.

La GRC a confirmé que le père est citoyen canadien, alors que le fils ne l’est pas. Un porte-parole a déclaré mercredi que la police attend une confirmation du statut de Mostafa Eldidi.

Les conservateurs exigent que le gouvernement fédéral dise aux Canadiens ce qu’ils savent sur la façon dont le père Eldidi a été autorisé à immigrer au pays, suggérant que les liens présumés auraient dû être découverts plus tôt.

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« Les Canadiens ont le droit de savoir ce qui s’est passé. Comment cet individu a-t-il pu entrer au Canada et obtenir la citoyenneté canadienne ? Les Canadiens ont également le droit de savoir si d’autres personnes au Canada ayant des antécédents similaires ont été autorisées à entrer dans notre pays », a déclaré le leader parlementaire conservateur Andrew Scheer lors d’une conférence de presse mardi.

LeBlanc a déclaré que le gouvernement aurait davantage à dire sur la chronologie des événements, mais a averti qu’il serait irresponsable de divulguer des informations qui pourraient interférer avec l’enquête criminelle et la capacité de l’accusation à mener un procès réussi.

Les conservateurs ont également exigé mardi que la Chambre des communes rappelle son comité de la sécurité publique pour enquêter sur la situation, demandant au Bloc québécois et au NPD d’appuyer cette demande.

Mercredi, le député du NPD Alistair MacGregor a envoyé une lettre au président demandant également une réunion pour examiner la question.

Il a écrit qu’il y avait de « sérieuses questions » sur la façon dont le suspect âgé a pu entrer au Canada, devenir citoyen et « rester indétectable pendant de nombreuses années ».

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