Le gouvernement du Québec veut la destitution du conseiller fédéral anti-islamophobie suite aux commentaires sur le projet de loi 21

L’appel au renvoi d’Amira Elghawaby fait référence à des commentaires qu’elle a faits dans un article d’opinion de 2019 dans le Ottawa Citizen à propos du projet de loi 21, où elle a déclaré que les Québécois semblaient être «influencés» par le sentiment anti-musulman.

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La ministre québécoise responsable des Relations avec le Canada a appelé lundi à la destitution de la première représentante spéciale du gouvernement Trudeau pour la lutte contre l’islamophobie en raison de déclarations « odieuses » qu’elle a faites à propos du Québec.

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« Au nom du gouvernement, je lui ai demandé de retirer ses propos et de s’excuser. Cependant, elle n’a fait que tenter de justifier ses propos odieux », a déclaré Jean-François Roberge dans un communiqué écrit, faisant référence à Amira Elghawaby. « Cela ne va pas. Elle doit démissionner et si elle ne le fait pas, le gouvernement devrait la destituer sans délai.

L’appel de Roberge au renvoi d’Elghawaby fait suite à des commentaires qu’elle a faits dans un article d’opinion de 2019 dans le Ottawa Citizen à propos du projet de loi 21, où elle a déclaré que les Québécois semblaient être «influencés» par le sentiment anti-musulman.

Vendredi, le chef conservateur fédéral Pierre Poilievre a appelé à la destitution d’Elghawaby pour avoir tenu des propos « anti-Québec, anti-juifs et anti-policiers ».

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Vendredi également, le député libéral Pablo Rodgriguez, lieutenant québécois de Trudeau, a déclaré à Radio-Canada qu’il était « blessé » et « profondément insulté » par les propos d’Elghawaby et lui a demandé de les retirer.

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Elghawaby s’est rendue vendredi sur les réseaux sociaux pour clarifier ses propos, affirmant qu’elle ne croyait pas que les Québécois étaient islamophobes et qu’elle faisait référence aux résultats d’un sondage mené sur le projet de loi 21, la loi provinciale qui interdit à certains fonctionnaires de porter des symboles religieux. pendant le service.

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Elghawaby a assisté dimanche au service commémoratif commémorant l’attaque meurtrière il y a six ans contre une mosquée de Québec.

S’exprimant en dehors de l’événement, le député de Québec solidaire Gabriel Nadeau-Dubois a fermement condamné le commentaire d’Elghawaby.

«Mettre tous les Québécois dans le même panier, comme l’a fait Madame, ce n’est pas acceptable», a-t-il dit. « Ce sont des propos blessants pour les Québécois. Il faut lutter contre l’islamophobie de manière rassembleuse et c’est ce que j’attends des personnes nommées par les différents paliers de gouvernement.

Nadeau-Dubois n’a pas pris position sur la question de savoir si Elghawaby devait démissionner.

Lundi, le député du Parti québécois Joël Arseneau a reproché à Trudeau d’avoir causé la controverse en nommant Elghawaby à ce poste. «A-t-il fait preuve de diligence raisonnable pour découvrir les propos incendiaires qu’elle avait tenus, dont des textes publiés dans certains médias du Canada anglais et qui tendent à démontrer que ses préjugés anti-québécois sont assez profondément enracinés?

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« La responsabilité de ce fiasco doit être portée par le Premier ministre. Il doit s’expliquer. »

Arsenau a déclaré que les commentaires d’Elghawaby montraient une «incompréhension» de la société québécoise.

Dans une entrevue avec 98.5 FM, le chef du Bloc Québécois, Yves-François Blanchet, a déclaré que la nomination par Trudeau d’Elghawaby au poste montrait un manque de compréhension et de considération envers le Québec.

Blanchet, il n’aurait pas été possible pour Trudeau de vérifier les antécédents d’Elghawaby et de manquer ses commentaires. « Ils savaient ce qu’elle avait dit. Ils ont décidé en toute connaissance de cause de l’essayer quand même.

Bien qu’elle ait décrit ses propos comme « une série d’insultes » contre le Québec, Blanchet n’a pas réclamé la démission d’Elghawaby, mais plutôt une rencontre avec elle pour qu’elle s’explique.

«Je veux qu’elle m’explique qu’elle est là pour construire des ponts, pas pour creuser des fossés supplémentaires», a-t-il dit, ajoutant que les Québécois en ont «marre» d’être étiquetés de racistes et d’islamophobes.

Au cours de la cérémonie de commémoration de dimanche, Trudeau a souligné la présence d’Elghawaby, la décrivant comme une « amie de tous les Canadiens ».

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