Le gestionnaire de l’énergie du Québec demandera l’approbation du gouvernement pour cesser d’alimenter les crypto-mineurs

Hydro-Québec, la société qui gère l’électricité dans la province canadienne de Québec, prévoit de réaffecter l’énergie fournie aux entreprises de crypto-minage.

Selon un tweet du 3 novembre du législateur canadien Pierre Fitzgibbon, le gouvernement va demande un décret du conseil de l’énergie pour libérer l’entreprise de son obligation d’alimenter les crypto-mineurs de la province. Hydro-Québec a alloué 270 mégawatts aux entreprises minières, mais la demande d’électricité au Québec devrait croître à un point tel que l’alimentation de la crypto mettra la pression sur le fournisseur d’énergie.

Le rapport qu’Hydro-Québec a déposé auprès de la Régie de l’énergie du gouvernement le 1er novembre a dit réduire temporairement la puissance fournie aux entreprises minières pourrait contribuer à prévenir les menaces à la « fiabilité et à la sécurité » de l’énergie pour les résidents du Québec. Le distributeur signalé il a pris en compte la demande d’électricité issue de l’hydrogène vert, des crypto-monnaies et de l’agriculture sous serre.

« Les besoins énergétiques supplémentaires en hiver sont élevés, et ce, sans l’ajout de la charge liée au solde du bloc réservé à l’usage cryptographique appliqué aux blockchains », précise Hydro-Québec. « On prévoit des achats d’énergie de près de 3 [terawatt-hours] en hiver à partir de 2025 et dépassant même 3 TWh en 2027. »

Dans le cadre du plan du gestionnaire de l’énergie pour 2023 à 2032, les entreprises de cryptographie ont été attendu de croître de 0,7 TWh, atteignant une demande de puissance maximale en 2028. Les mineurs de crypto au Québec font l’objet de tarifs supplémentaires depuis mars 2021, et aussi a donné la province a la possibilité d’étendre ses opérations afin de réduire la charge sur le réseau électrique.

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La consommation d’énergie est l’un des nombreux facteurs pris en compte par les entreprises de crypto-minage lors de l’installation d’un magasin, ce qui a conduit plus d’un État américain à envisager des allégements fiscaux pour les entreprises. L’adoption de la cryptographie semble également augmenter à travers le Canada, selon la Commission des valeurs mobilières de l’Ontario. Le PDG de la CVMO, Grant Vingoe, a déclaré en octobre que « plus de 30% des Canadiens prévoient d’acheter des actifs cryptographiques au cours de la prochaine année ».