Le Groupe d’action financière, ou GAFI, a indiqué que ses délégués sont parvenus à un accord sur un plan d’action «pour favoriser la mise en œuvre mondiale en temps opportun» des normes mondiales sur les crypto-monnaies.
Dans une publication du 24 février, le GAFI dit la plénière de l’organisme de surveillance financière – composée de délégués de plus de 200 juridictions – s’est réunie à Paris et est parvenue à un consensus sur une feuille de route visant à renforcer la «mise en œuvre des normes du GAFI sur les actifs virtuels et les fournisseurs de services d’actifs virtuels». Le groupe de travail indique qu’en 2024, il rendra compte de la manière dont les membres du GAFI ont progressé dans la mise en œuvre des normes de cryptographie, y compris la réglementation et la supervision des VASP.
« Le manque de réglementation des actifs virtuels dans de nombreux pays crée des opportunités que les criminels et les financiers du terrorisme exploitent », indique le rapport. « Depuis que le GAFI a renforcé sa recommandation 15 en octobre 2018 pour traiter les actifs virtuels et les fournisseurs de services d’actifs virtuels, de nombreux pays n’ont pas mis en œuvre ces exigences révisées, y compris la » règle de voyage « qui exige l’obtention, la détention et la transmission des informations sur l’expéditeur et le bénéficiaire relatives à transactions d’actifs virtuels.
La plénière du GAFI est terminée. Des délégués de gouvernements du monde entier ont discuté d’un éventail de questions liées au blanchiment d’argent et au financement du terrorisme.
Voir les résultats de la plénière ici➡️ https://t.co/FdC6ILFNRW
#Suivez l’argent pic.twitter.com/Ja0tLFrca5— GAFI (@FATFNews) 24 février 2023
Une partie de la « règle de voyage » du GAFI comprend des recommandations selon lesquelles les VASP, les institutions financières et les entités réglementées dans les juridictions membres obtiennent des informations sur les initiateurs et les bénéficiaires de certaines transactions en monnaie numérique. En avril 2022, l’organisme de surveillance financière a signalé que de nombreux pays ne respectaient pas ses normes de lutte contre le financement du terrorisme et de lutte contre le blanchiment d’argent.
En rapport: AML et KYC : un catalyseur pour l’adoption de la cryptographie par le grand public
Le Japon, la Corée du Sud et Singapour ont été parmi les pays apparemment les plus disposés à mettre en œuvre des réglementations conformément à la règle de voyage. Certains pays, dont l’Iran et la Corée du Nord, auraient été placés sur la « liste grise » du GAFI pour surveiller les activités financières suspectes.