Les enseignants ont rejeté l’offre de contrat du Québec, la qualifiant de « paravent ».
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Estimant que l’éventualité d’une grève générale de ses 420 000 membres n’était pas « un bluff » et rejetant la responsabilité de l’impasse des négociations sur le gouvernement du Québec, les dirigeants du Front commun des syndicats du secteur public ont appelé mercredi le province à intensifier ses efforts pour parvenir à un règlement.
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Les dirigeants des fédérations syndicales qui composent le front commun — la CSN, la CSQ, l’APTS et la FTQ — ont répété aux journalistes qu’ils croyaient toujours qu’un règlement pourrait être conclu avant la nouvelle année si les discussions incluaient la question du financement pour résoudre les problèmes du secteur de la santé. et les systèmes éducatifs. Ils ont réitéré qu’ils n’avaient aucune envie de lancer un débrayage illimité « début 2024 ».
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«La situation est grave», a déclaré la présidente de la FTQ, Magali Picard. « Ce que nous demandons, c’est une négociation intensive. »
Les quatre dirigeants du front commun se sont dits prêts à négocier pendant les Fêtes et, si nécessaire, à rencontrer personnellement le premier ministre François Legault. Le président de la CSQ, Éric Gingras, a toutefois déclaré qu’il ne croyait pas que la situation était suffisamment avancée pour impliquer le premier ministre.
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Invité à évaluer l’état actuel des négociations, le vice-président de la CSN, François Enault, a attribué une note de cinq sur 10 pour les discussions sur les questions non monétaires et de 6,5 pour les négociations sur les salaires, les pensions et les disparités régionales en matière d’avantages sociaux.
Les quatre dirigeants ont été unanimes à reprocher au gouvernement de vouloir imposer uniquement ses propres solutions aux problèmes au sein des conventions collectives et de rejeter d’emblée toute solution proposée par les syndicats.
« C’est un gouvernement qui essaie de faire cavalier seul et de n’écouter personne, et il est en train de se heurter à un mur », a déclaré Picard. « En ce qui me concerne, François Legault conduit une voiture à contresens dans un tunnel. Toutes les voitures se dirigent vers lui, mais il continue de penser qu’il est le seul à aller dans la bonne direction.
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Picard a déclaré que c’est Legault, plutôt que les syndicats, qui perd la bataille pour l’opinion publique.
Les négociations sur les contrats du secteur public sont complètement au point mort. Séparé de front commun des syndicats Se disant prêt à lancer une grève à temps plein en janvier, le plus grand syndicat d’enseignants de la province a rejeté la dernière offre contractuelle du gouvernement, la qualifiant de « écran de fumée ».
Pendant ce temps, la Fédération des syndicats de l’enseignement (FSE), affiliée à la CSQ, a déposé une nouvelle proposition mercredi matin à sa table sectorielle, un jour après avoir rejeté la dernière offre du Québec.
La présidente de la FSE, Josée Scalabrini, a qualifié mardi soir l’offre de l’employeur d’« écran de fumée ».
La Fédération autonome de l’enseignement (FAE), qui représente 66 000 enseignants à l’approche de la quatrième semaine de leur grève illimitée, a également rejeté la dernière offre du gouvernement, a-t-elle annoncé mercredi.
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« Contrairement aux propos tenus hier par la présidente du Conseil du Trésor, Sonia LeBel, et par le ministre de l’Éducation, Bernard Drainville, cette nouvelle offre comporte des reculs importants pour les enseignants ainsi que pour leurs élèves et ne constitue pas une entente de principe. satisfaite de répondre aux besoins pressants des écoles publiques », a annoncé la FAE.
La présidente de la FAE, Mélanie Hubert, accuse également le gouvernement Legault d’avoir « opté pour une stratégie d’épuisement des enseignants, en laissant se poursuivre ce conflit, ce qui est complètement inacceptable et irresponsable quand on considère la souffrance des enseignants et les impacts du manque de services de qualité pour les enseignants ». étudiants. »
La Fédération interprofessionnelle de la santé (FIQ), le plus grand syndicat d’infirmières et infirmiers du Québec, qui compte 80 000 membres, a fait le point sur les négociations mercredi après réussir à faire nommer un conciliateur dans ses négociations. Les pourparlers restent dans l’impasse après 75 séances de négociation.
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