Le fils


L’ascension et la chute d’une famille texane enrichie grâce aux activités pétrolières et bovines sont détaillées dans le roman « Le Fils » de Philipp Meyer. L’histoire s’étend sur six générations de la famille McCullough, depuis le moment où elle a revendiqué son premier titre au Texas jusqu’à sa fin tragique, en passant par son ascension vers une grande richesse. Une myriade de thèmes parcourent le roman. Ceux-ci incluent la discrimination, la vie familiale, les relations culturelles, la religion, la sexualité, la mort, ainsi que la richesse et la moralité.

La majeure partie de l’histoire est racontée à travers les voix de trois membres clés de la famille. Il s’agit notamment d’Eli « The Colonel » McCullough, Peter McCullough et Jeanne Anne McCullough. Le Colonel est le patriarche de la famille. Il a survécu à un raid des Indiens Comanche sur la propriété familiale et a vécu trois ans avec la tribu. À son retour à la civilisation, il a survécu de nombreuses années en tant que Texas Ranger. Durant son retour dans la « civilisation », il a vu comment les riches producteurs de coton manipulaient leur situation pour obtenir ce qu’ils voulaient. Eli décide qu’il en est également capable et ne décourage pas ses camarades Rangers d’attaquer une bande de soldats de l’Union qui, selon eux, transportent de l’or. Eli prend sa part du butin et achète un terrain pour un élevage de bétail. Ses débuts au ranch sont rendus difficiles par son voisin mexicain, Arturo Garcia, qui, selon lui, fait une descente dans son ranch quelques jours seulement après que lui et ses hommes soient revenus de leur première collecte de bétail. Eli essaie de parler à Arturo mais il nie toute implication dans le vol bien qu’Eli sache que l’homme est responsable car des pistes de bétail partaient de son ranch à travers les terres d’Arturo. Eli fait plus tard en sorte que la famille d’Arturo soit tuée et qu’Arturo soit abattu.

La deuxième voix narrative est celle de Peter McCullough, le deuxième fils du Colonel. Le Colonel appelle Peter le « fils de ma disgrâce » parce que Peter s’est enfui au Mexique pour vivre avec Maria Garcia, un membre de la famille que le Colonel considère comme l’ennemi mortel de la famille. Peter n’a pas l’esprit combatif de son père et s’oppose au colonel la nuit où un groupe d’hommes se rendent à la maison des Garcia parce qu’ils croient que les gendres de Pedro Garcia, neveu d’Arturo, sont responsables de la blessure du fils de Peter. , Glenn. Bien que Peter dise à son père qu’il ne veut pas de guerre contre les Garcia, son père et les hommes commencent quand même à tirer. Toute la famille Garcia, à l’exception de Maria, est tuée. Maria vient plus tard au domicile des McCullough pour demander de l’aide. Peter l’accueille malgré la volonté de son père.

La troisième narratrice du roman est Jeanne McCullough, l’arrière-petite-fille du Colonel. Elle passe beaucoup de temps au cours de ses années de formation avec son arrière-grand-père et, même si elle hérite de sa volonté de rentabiliser le ranch, le fait qu’elle soit une femme est un reproche contre elle. Après la mort de son mari, elle peine à convaincre ses employés de la prendre au sérieux en tant que patronne. Sa volonté de réussir dans son travail éclipse cependant sa vie de famille. Alors que Jeanne est mourante, elle se demande qui pourrait reprendre le ranch. Sa fille est gâtée et toxicomane. Son fils est un homosexuel qui n’a pas fait grand-chose de sa vie mais dépense l’argent de sa mère. Ses petits-enfants ne semblent pas s’intéresser au ranch.

Ulises Garcia, qui est un parent des McCullough par l’union de Peter et Maria, présente le même dynamisme que le Colonel et Jeanne. Il obtient un emploi au ranch McCullough dans l’espoir de gagner les bonnes grâces de Jeanne et d’être accepté. Au lieu de cela, quand il va se présenter à elle, elle trébuche et tombe en arrière, provoquant ce qu’Ulises croit être une blessure mortelle. Sachant qu’il sera responsable de la mort de la vieille dame, Ulises dissimule l’accident en dévissant le conduit de gaz de la cuisine, ce qui, il le sait, finira par provoquer une explosion lorsque la cheminée du salon est allumée. Il s’en va en jurant qu’il se fera un nom que personne n’oubliera jamais.



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