Le Festival du Film de Marrakech renforce la distribution africaine et arabe avec le lancement du prix Atlas Distribution (EXCLUSIF) Le plus populaire à lire absolument Inscrivez-vous aux newsletters variées Plus de nos marques

'Banel & Adama' at the 2023 Marrakech Film Festival

Les Ateliers Atlas du Festival du Film de Marrakech, axés sur l’industrie, compléteront leur soutien existant au développement et à la production avec l’Atlas Distribution Award – une toute nouvelle initiative destinée à alimenter une distribution nationale et internationale plus large des films marocains, arabes et panafricains présentés au Festival du Film de Marrakech. festival.

S’inspirant de programmes européens similaires, la Fondation Marrakech offrira des incitations financières aux distributeurs régionaux diffusant les titres sélectionnés par les festivals. La subvention offrira jusqu’à 5 500 $ par film et par territoire, avec un plafond global de 11 000 $ pour les sorties multi-territoires. Pour être éligibles, les distributeurs doivent présenter une stratégie de distribution provisoire et s’engager à une large diffusion – avec une définition flexible de ce terme, compte tenu des particularités territoriales – dans un délai de 12 mois après la clôture de chaque édition.

Tous les films du Moyen-Orient et d’Afrique présentés au festival seront éligibles, précise Hédi Zardi, directeur des Ateliers d’Atlas. Variété qu’il compte récompenser jusqu’à 15 projets dans la promotion inaugurale de cette année. Les titres éligibles au festival de cette année incluent « Hounds » de Kamal Lazraq, « Banel & Adama » de Ramata-Toulaye Sy et « La Mère de tous les mensonges » d’Asmae El Moudir, parmi bien d’autres.

« L’idée est de réellement faire circuler ces œuvres entre les pays », explique Zardi. « Nous souhaitons favoriser la visibilité du cinéma marocain, arabe et africain en encourageant la collaboration entre les distributeurs des différents pays de la région. [We’d hope to see] des collaborations entre distributeurs libanais et marocains, ou entre tunisiens et sénégalais, ou entre deux ou trois pays d’Afrique subsaharienne.

« Nous voulons également encourager la curiosité des cinéphiles locaux », poursuit Zardi. « Parce qu’il y a des similitudes narratives, des similitudes culturelles et aussi des découvertes à faire. C’est une véritable incitation à redynamiser les circuits théâtraux, encore très vivants dans les pays MENA et africains. Au Maroc, on a assisté à une résurgence des salles de cinéma, avec la restauration d’anciens cinémas et l’ouverture de nouveaux multiplexes, et il y a un véritable engouement et une véritable faim pour les films locaux.»

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