Le fenêtrage remanié de la France donne à Netflix un accès plus rapide aux nouveaux films les plus populaires doivent être lus Inscrivez-vous aux newsletters Variety Plus de nos marques

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Après des mois de débats houleux et d’affrontements, l’industrie cinématographique française a établi de nouvelles règles de fenêtrage pour les films qui sortent dans les salles locales.

Les règles s’appliqueront aux exposants, aux chaînes de télévision payantes et gratuites et aux services par abonnement. Ils devraient être signés par la ministre française de la Culture Roselyne Bachelot plus tard lundi (24 janvier).

Netflix est le seul streamer à avoir signé l’accord et bénéficiera donc d’avoir accès à de nouveaux films 15 mois après leur sortie en salles, par rapport aux 36 mois sous les directives de fenêtrage précédentes. Cette dernière règle est en grande partie responsable de l’absence de Netflix au Festival de Cannes puisque l’événement impose à chaque film en compétition d’avoir une proue en salles en France.

« Cet accord est un premier pas significatif vers la modernisation de la chronologie des médias. Cela reflète à la fois notre contribution constructive au processus de négociation et notre engagement à contribuer à l’industrie du cinéma français », a déclaré un porte-parole de Netflix. Variété. Le streamer espère obtenir une fenêtre de 12 mois lorsque les règles seront réexaminées l’année prochaine.

Netflix investira environ 40 millions d’euros (45 millions de dollars) par an dans environ 10 films indépendants dont les droits seront détenus par leurs producteurs et créateurs. Une clause de diversité oblige également Netflix à répartir son investissement sur des films plus petits dont le budget est inférieur à 4 millions d’euros.

D’autres services, y compris des services de streaming soutenus par un studio tels que Disney Plus, n’ont pas signé l’accord et auront donc une fenêtre de 17 mois sur de nouvelles photos. Les négociations avec ces bannières ont échoué car les règles de fenêtrage donnent aux chaînes gratuites une fenêtre exclusive sur les films qu’elles préachètent 22 mois après leur sortie. Cela signifie que Disney Plus, par exemple, aurait dû temporairement retirer ses films de ses plateformes pendant les mois où ses films étaient diffusés à la télévision française. Certains acteurs de l’industrie craignent que Disney ne choisisse de lancer certains films directement sur Disney Plus en France pour éviter d’être soumis à la réglementation du fenêtrage du pays.

Les nouvelles fenêtres de diffusion complètent les règles établies dans l’application locale de la directive sur les services de médias audiovisuels (AVMS) de l’Union européenne, qui fixe des quotas de contenu local pour les streamers à travers l’Europe.

Netflix, Amazon, Disney Plus et Apple TV Plus ont récemment signé un accord de longue durée avec le CSA pour commencer à investir 20 % de leurs revenus annuels dans le contenu français. Le CSA table sur un investissement compris entre 250 et 300 millions d’euros en moyenne par an.

HBO Max et Paramount Plus de WarnerMedia devraient être lancés en France plus tard cette année. Les deux ont commencé à commander du contenu original local.

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