Le droit à la réparation et les mandats des ports de recharge universels envisagés pour faire économiser de l’argent aux Canadiens

Comme dans d’autres parties du monde, le Canada travaille à déterminer ce que signifie le droit à la réparation pour sa population. Le gouvernement fédéral a déclaré dans son budget 2023 publié mardi qu’il apportera le droit à la réparation au Canada. Dans le même temps, il envisage un mandat de port de charge universel comme l’Union européenne (UE) met en œuvre avec USB-C.

Le budget 2023 du gouvernement fédéral canadien introduit le droit à la réparation sous le chapitre « Rendre la vie plus abordable et soutenir la classe moyenne ». Il indique que « le gouvernement travaillera à la mise en œuvre d’un droit à la réparation, dans le but d’introduire un cadre ciblé pour appareils électroménagers et électroniques en 2024. » Le gouvernement prévoit de tenir des consultations sur la question et a affirmé qu’il « travaillera en étroite collaboration avec les provinces et les territoires » pour mettre en œuvre le droit à la réparation au Canada :

Lorsqu’il s’agit d’appareils ou d’appareils brisés, les frais de réparation élevés et le manque d’accès à des pièces précises poussent souvent les Canadiens à acheter de nouveaux produits plutôt que de réparer ceux qu’ils ont. Cela coûte cher aux gens et crée des déchets nocifs.

Les appareils et les appareils doivent être faciles à réparer, les pièces de rechange doivent être facilement accessibles et les entreprises ne doivent pas pouvoir empêcher les réparations avec une programmation complexe ou des pièces sur mesure difficiles à obtenir. En réduisant le nombre d’appareils et d’appareils qui sont jetés, nous pourrons rendre la vie plus abordable pour les Canadiens et protéger notre environnement.

Le budget insinue également que la législation sur le droit à la réparation peut rendre les réparations par des tiers moins chères que de faire réparer un téléphone, par exemple, par le fabricant, où cela pourrait coûter « bien plus qu’il ne le devrait.

La publication du budget intervient le même mois que l’adoption par la Commission européenne d’une proposition obligeant les fabricants de technologies à fournir des réparations jusqu’à 10 ans après l’achat, selon la catégorie de produit. Le Parlement européen et le Conseil doivent approuver la proposition avant qu’elle ne devienne loi.

Un regard plus large sur les discussions sur le droit à la réparation dans le monde entier montre les difficultés à créer un système qui apaise les défenseurs des consommateurs et les entreprises technologiques. La force de la législation européenne sur le droit à la réparation a été critiquée pour des choses telles que le fait de ne pas couvrir des types spécifiques d’appareils électroniques et de ne pas garantir que les aspects nécessaires, tels que les pièces de rechange, les outils et les manuels, sont à un prix abordable.

Mais certains, comme la directrice générale du groupe de commerce technologique DigitalEurope, Cecilia Bonefeld-Dahl, penser une telle législation devrait être construite autour de « réseaux de réparation dirigés par les fabricants ».

À la (toute) fin 2022, New York est devenu le premier État à mettre en œuvre une loi sur le droit à la réparation des appareils électroniques, mais des modifications importantes apportées au Digital Fair Repair Act ont été très détaillé.

Pendant ce temps, les initiatives d’auto-réparation de géants de la technologie comme Samsung et Apple ont été examinées en raison du manque de produits pris en charge et, dans le cas d’Apple, nécessitant une autorisation OEM à distance pour les réparations.

Inde annoncé qu’il mettait en place un comité pour élaborer un cadre de droit à la réparation en juillet, et que sa législation pourrait couvrir quatre catégories : l’électronique, les automobiles, le matériel agricole et les biens de consommation durables.

Port de charge universel également à l’étude

Le budget 2023 du Canada a également révélé l’intérêt du gouvernement à introduire un port de recharge standard pour les appareils électroniques. Le budget indique que le gouvernement « travaillera avec des partenaires internationaux et d’autres parties prenantes pour explorer la mise en place d’un port de recharge standard au Canada ». Il indique qu’un port de recharge universel pourrait aider les résidents à économiser de l’argent et des déchets électroniques.

« Chaque fois que les Canadiens achètent de nouveaux appareils, ils doivent acheter de nouveaux chargeurs pour les accompagner, ce qui fait grimper les coûts et augmente les déchets électroniques », indique le budget.

L’UE a fait des mandats de port de charge universel une réalité, exigeant que les smartphones, tablettes et autres gadgets grand public avec charge filaire aient un port USB-C d’ici le 28 décembre 2024. Les ordinateurs portables devront faire de même d’ici avril 2026. La législation a poussé Apple à travailler à contrecœur sur un iPhone USB-C.

Les exigences entrantes de l’UE ont également commencé à avoir un effet de retombée dans le monde entier, où de nombreux pays envisagent maintenant un certain type de règles de port de charge universelles qui leur sont propres. L’Inde envisage qu’un tel mandat ait lieu d’ici mars 2025 et exclurait potentiellement les appareils portables, les appareils auditifs et les téléphones polyvalents, en raison des coûts associés. Le Brésil a également organisé une consultation publique sur une exigence de chargement des smartphones par USB-C qui s’est terminée en août. Et bien que les États-Unis n’aient pas vu beaucoup de mouvement visible autour d’une telle loi, certains politiciens ont demandé au secrétaire au Commerce une stratégie.

Alors que les gouvernements, les fabricants de technologies et les défenseurs des consommateurs cherchent à définir une législation qui influe sur la façon dont les consommateurs utilisent et achètent des appareils électroniques et créent des déchets électroniques, le débat autour du droit à la réparation et des normes de recharge abonde. Cela a attiré l’attention sur les problèmes, y compris parmi les consommateurs, dont certains exigent la réparabilité et la prise en compte des déchets électroniques dans leurs produits, légalement mandatés ou non. Framework, qui fabrique des ordinateurs portables modulaires, continue d’élargir son portefeuille est un indicateur de l’intérêt des consommateurs pour la réparabilité et le choix. Indépendamment de la façon dont les gouvernements des différentes zones géographiques décident de gérer les choses, ces types de discussions sont, à juste titre, devenus impossibles à ignorer.

Source-147