mardi, novembre 26, 2024

Le Dragon de Sa Majesté (Temeraire, #1) de Naomi Novik

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J’ai lu His Majesty’s Dragon quand il est sorti pour la première fois en 2006. L’engouement pour Eragon battait son plein, et tout le monde sauf moi s’extasiait sur le livre, semblait-il. J’ai une fascination pour les dragons depuis que j’ai regardé Dragonheart (ce qui m’a fait pleurer comme un bébé !). L’interprétation immature d’un « jouet » draconien par Paolini m’a donné envie d’écrire de manière décente. Un ami m’a recommandé la série Temeraire, et c’était la plus grande faveur qu’il m’ait jamais rendue, à l’époque ou depuis.

Parfois quand je relis des livres que je lis

J’ai lu His Majesty’s Dragon quand il est sorti pour la première fois en 2006. L’engouement pour Eragon battait son plein, et tout le monde sauf moi s’extasiait sur le livre, semblait-il. J’ai une fascination pour les dragons depuis que j’ai regardé Dragonheart (ce qui m’a fait pleurer comme un bébé !). L’interprétation immature d’un « jouet » draconien par Paolini m’a donné envie d’écrire de manière décente. Un ami m’a recommandé la série Temeraire, et c’était la plus grande faveur qu’il m’ait jamais rendue, à l’époque ou depuis.

Parfois, lorsque je relis des livres que j’ai lus il y a longtemps, je me retrouve à perdre tout intérêt. L’une des choses tristes/bonnes dans le fait de grandir, c’est que vous êtes plus critique et que vous acceptez moins les envolées fantaisistes, disons. Ainsi, alors que mon moi adolescent pensait que The Princess Diaries était la chose la plus cool qui soit arrivée à la fiction YA, mon moi adulte en a assez de son babillage auto-impliqué. Et ne me lancez même pas sur les livres d’Enid Blyton d’alors et d’aujourd’hui.

Mais heureusement, la magie du Dragon de Sa Majesté ne s’est pas estompée. Je trouve que je suis toujours aussi touché et amusé par la relation entre Laurence et Temeraire que je l’ai toujours été. Si vous avez vécu en Sibérie et que vous ne savez pas de quoi parle ce livre, il s’agit d’une histoire alternative / fantastique historique se déroulant à l’époque napoléonienne. La guerre entre la Grande-Bretagne et la France se déroule, avec des dragons dans la mêlée. Donc, lorsque le capitaine de la Marine Will Laurence capture une frégate française et découvre un œuf inhabituel, il y a lieu de se réjouir. Pas pour longtemps, cependant. En route vers Madère, l’œuf éclot, et le dragonnet forme un lien avec Laurence, jusqu’alors un homme de carrière de la Marine. Laissant derrière lui tout ce qu’il sait, Laurence part avec son dragon Temeraire pour entrer dans le nouveau monde des aviateurs, ce mystérieux groupe de dresseurs de dragons.

Voir le lien se nouer entre Laurence et Temeraire, c’est un peu comme une histoire d’amour, sauf qu’ensuite ce sera de la bestialité, alors euh, certainement pas ! Peut-être le début d’une belle amitié, alors. Laurence est d’abord affligé de quitter tout ce qu’il connaît et valorise, mais peu à peu, son affection pour Temeraire et son respect pour l’intelligence du dragon grandissent, jusqu’à ce qu’il ne supporte plus d’être séparé de la créature qui est devenue son meilleur ami.

J’adore l’écriture de Naomi Novik. Ses caractérisations sont authentiques, et en tant que personne qui est un peu fan de la Régence (non, je ne veux pas dire que j’ai lu beaucoup de Georgette Heyer, bien qu’il y en ait aussi !), je sais qu’elle a vraiment fait un effort de recherche son histoire, ses coutumes, sa langue, ses données militaires, etc. Il y a des incohérences qui surgissent, mais je vais la laisser s’en tirer au nom de l’Art.

Will est adorable comme la chemise fourrée qui finit par se déplier, mais ce n’est pas lui qui fait la série. C’est, complètement et totalement, du premier tome au sixième, jusqu’à présent, Téméraire qui est le cœur et l’âme de l’histoire. Il grandit depuis le premier livre, où l’on a tendance à le considérer comme une sorte d’animal de compagnie fascinant, amusant, en une personne réfléchie et grandissante à part entière, avec des opinions et des caprices, jusqu’au sixième livre, il est comme un homme à quatre pattes. Bien que ce serait probablement une insulte à un dragon.

Et il n’y a pas que Laurence et Temeraire qui sont sympathiques dans ce livre. Malgré un triste manque de temps de page, je suis également tombé amoureux de la relation entre Maximus et Berkely et je me suis retrouvé à pleurnicher dans une rage incohérente face au traitement que Rankin a réservé à son dragon. J’ai vraiment, vraiment, sympathisé avec les personnages et le scénario, même la deuxième fois, ce qui en dit long sur la version adulte et nouvellement pointilleuse de moi.

Je ne saurais trop recommander HMD et le reste de la série. Si vous êtes le genre de personne qui n’est pas tout à fait à l’aise avec les modes de discours un peu longs de l’Angleterre géorgienne et de la régence, vous trouverez peut-être certaines parties de l’histoire difficiles, mais si vous persistez, cela en vaut vraiment la peine. J’aime. Cette. Livre.

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