Le directeur national de campagne des libéraux fédéraux démissionne, invoquant les conséquences néfastes sur sa vie personnelle

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OTTAWA — Le premier ministre Justin Trudeau se retrouve soudainement privé de l’aide d’un de ses plus anciens conseillers, alors même que la menace d’être contraint à des élections anticipées s’accroît.

Jeremy Broadhurst a démissionné aujourd’hui de son poste de directeur de campagne national du Parti libéral du Canada, un jour après que le chef du NPD, Jagmeet Singh, ait mis fin à l’accord de soutien aux libéraux lors de votes clés.

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Dans une déclaration sur sa décision de démissionner, rapportée pour la première fois par le Toronto Star, Broadhurst a cité le tribut que deux décennies et cinq campagnes nationales ont fait peser sur lui et sa famille.

Il affirme que les prochaines élections fédérales pourraient être la campagne fédérale la plus cruciale de sa vie et que le parti mérite un directeur de campagne qui puisse apporter plus d’énergie et de dévouement à son travail.

Broadhurst a été membre du personnel libéral sous une forme ou une autre pendant près de 25 ans, ayant occupé à plusieurs reprises les fonctions de chef de cabinet ou de conseiller auprès de plusieurs dirigeants et ministres du cabinet.

Broadhurst a été directeur national du Parti libéral du Canada de 2013 à 2015 et a contribué à réorganiser la machine de données libérale en une opération qui les a aidés à remporter les élections de 2015.

Il a travaillé au cabinet du Premier ministre après la victoire de 2015 et a été promu au poste de directeur de campagne en 2019.

Il était revenu au poste de directeur de campagne pour l’élection de 2023 il y a un an, mais a abandonné ce poste jeudi.

Les prochaines élections doivent avoir lieu d’ici l’automne prochain, mais comme l’accord de confiance et d’approvisionnement entre le Parti libéral et le NPD n’est plus en vigueur, il y a de fortes chances que le gouvernement soit rejeté par le Parlement avant cette date.

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Les libéraux accusent un retard de deux chiffres sur les conservateurs dans les sondages depuis près d’un an et perdraient si des élections avaient lieu maintenant.

Dans sa déclaration, Broadhurst a apparemment critiqué les conservateurs, affirmant que les Canadiens devront décider s’ils doivent élire un parti qui « compte sur l’hypothèse que les Canadiens sont prêts à abandonner leur engagement envers l’équité, l’égalité, la justice et le progrès pour un programme qui n’est guère plus que de simples slogans et des coups bas ».

Il a déclaré que les Canadiens devront décider du type de politique qu’ils souhaitent « avant qu’il ne soit trop tard pour arrêter à notre frontière un type de politique qui attise les peurs et cherche à nous diviser ».

Broadhurst a déclaré qu’il était « toujours engagé envers le Parti libéral du Canada et le Premier ministre », mais qu’il était « temps de laisser la place à d’autres ».

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