Le directeur des services de renseignement maintient les affirmations audacieuses contenues dans les notes d’information du SCRS sur l’ingérence étrangère

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OTTAWA — Le chef de l’agence d’espionnage canadienne s’en tient aux conclusions sombres contenues dans une série de notes d’information du SCRS, notamment que la Chine « est intervenue clandestinement et de manière trompeuse » dans les deux derniers votes fédéraux, a-t-il témoigné vendredi.

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Mais David Vigneault est également d’accord avec un panel de hauts fonctionnaires qui ont conclu qu’il n’y avait aucune menace significative pour les élections libres et équitables au Canada en 2021 et 2019.

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Vigneault, directeur du Service canadien du renseignement de sécurité, a témoigné pour la deuxième fois vendredi devant une enquête fédérale sur l’ingérence étrangère dans les élections.

On lui a demandé de comparaître virtuellement pour répondre à de nouvelles questions sur les documents d’information, qui n’étaient pas disponibles la première fois qu’il a pris la parole.

Les notes de service du SCRS qui ont depuis été déposées lors de l’enquête font plusieurs affirmations sans prétention.

Une note, datée du 21 février 2023, déclare que le SCRS sait que la Chine « est intervenue clandestinement et de manière trompeuse dans les élections générales de 2019 et de 2021 ».

«Nous avons vu de l’ingérence étrangère lors de ces élections et la preuve est que l’ingérence était bel et bien clandestine et trompeuse», a déclaré Vigneault en réponse à ce passage lors de son témoignage par vidéoconférence.

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« Dans le même temps, cette ingérence n’a pas eu d’impact sur l’intégrité de l’élection. »

La même note déposée à la commission comprend des exemples spécifiques mais hautement expurgés de tentatives d’ingérence possibles, et affirme que les acteurs étatiques peuvent mener une ingérence étrangère « avec succès » au Canada parce qu’il y a peu de conséquences juridiques ou politiques.

Le mémo qualifie l’ingérence étrangère de proposition « à faible risque et très rémunératrice ».

Une autre note de 2022 conclut que jusqu’à ce que le Canada considère l’ingérence étrangère comme une « menace existentielle » pour la démocratie canadienne et n’y réponde pas avec force, « ces menaces persisteront ».

Les documents ont été préparés pour Vigneault avant les réunions qu’il a eues avec le premier ministre, mais il a déclaré qu’une grande partie du contenu n’avait pas été transmise à Justin Trudeau ou à son bureau lors de ces réunions.

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Les documents n’ont pas été mentionnés lors des réunions, qui se sont plutôt concentrées sur des cas spécifiques d’éventuelles ingérences étrangères, a-t-il déclaré.

Cependant, il a déclaré qu’il avait fait à de nombreuses reprises ce genre de commentaires généraux au premier ministre et dans d’autres forums.

« C’est quelque chose que j’ai absolument dit à plusieurs reprises… en public et en privé », a-t-il déclaré.

Lorsqu’on lui a demandé si ces sentiments lui avaient été transmis, Trudeau a déclaré que ces conversations avaient éclairé les garanties mises en place par les libéraux pour protéger les élections contre l’ingérence étrangère.

En vertu d’un protocole introduit par les libéraux, une annonce publique serait faite si un groupe de bureaucrates déterminait qu’un incident – ​​ou une accumulation d’incidents – menaçait la capacité du Canada à organiser des élections libres et équitables.

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Aucune annonce de ce type n’a été faite concernant les élections générales de 2019 ou de 2021. Lors des deux scrutins, les libéraux ont été réélus au gouvernement avec des mandats minoritaires tandis que les conservateurs formaient l’opposition officielle.

« Aucun gouvernement dans l’histoire du pays n’a jamais pris l’ingérence étrangère aussi au sérieux que nous l’avons fait au cours des dernières années, en termes d’institutions, de mesures et de nouveaux outils que nous avons développés », a déclaré Trudeau.

Il a fait des commentaires similaires lors de son propre témoignage devant la commission plus tôt cette semaine.

La conclusion du témoignage de Vigneault marque la fin de 10 jours d’audiences d’enquête, comprenant des témoignages de politiciens, de bureaucrates et de représentants de plusieurs agences de renseignement et de sécurité.

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Ces audiences s’inscrivent dans le cadre des efforts déployés par l’enquête pour examiner une éventuelle ingérence étrangère de la Chine, de l’Inde, de la Russie et d’autres pays lors des deux dernières élections générales.

Tout au long de la dernière semaine de témoignages, le conseiller à la sécurité nationale du Premier ministre et d’autres membres de son équipe ont soutenu que les déclarations contenues dans les mémos ne reflétaient pas nécessairement que les acteurs étrangers avaient eu un impact significatif sur les résultats des deux dernières élections.

La commission devrait remettre un rapport préliminaire d’ici le 3 mai et formuler des recommandations finales d’ici la fin de l’année.

En septembre, la commission devrait tenir une autre série d’audiences axées sur la capacité du Canada à détecter et à dissuader l’ingérence étrangère.

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