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La saga juridique autour d’une occupation de deux ans d’un site de développement proposé par un groupe d’Autochtones est revenue lundi devant un tribunal ontarien avec une autre tentative d’expulsion des manifestants.
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L’entreprise à l’origine du développement domiciliaire prévu près de Caledonia, en Ontario, et des Six Nations de la rivière Grand demande à nouveau à un juge du comté de Haldimand d’ordonner aux manifestants de quitter définitivement le terrain.
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Le groupe qui occupe le site depuis l’été 2020 a soutenu que le terrain en question se trouve sur le territoire non cédé des Haudenosaunee.
Un avocat de Foxgate Developments a fait valoir lundi qu’une ordonnance permanente était nécessaire pour que le développement puisse se poursuivre après deux ans de retard.
« Les injonctions provisoires n’ont pas été suivies », a déclaré Paul DeMelo.
« L’injonction permanente est nécessaire pour que les terres puissent, espérons-le, être restituées et que le développement puisse se poursuivre. »
DeMelo a fait valoir qu’il n’y avait pas eu de contestation directe dans l’affaire des droits légaux de son client de développer le terrain et que le tribunal devait décider si les occupants avaient le droit d’arrêter le développement.
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La procédure a commencé lundi avec des avocats en désaccord sur le statut juridique des ordonnances passées qui demandaient aux manifestants de partir il y a deux ans.
Les avocats de Skyler Williams, qui a agi en tant que porte-parole du groupe autochtone qui a installé son camp sur le site, ont fait valoir que les injonctions émises dans le passé n’étaient plus en place et qu’une injonction permanente ne pouvait donc pas être émise.
Mais DeMelo a fait valoir qu’il existe une injonction interlocutoire valide en place qui permettrait une injonction permanente.
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Le développement prévu de Caledonia au centre du conflit annulé
Le dernier chapitre juridique survient après que la Cour d’appel de la province a annulé une précédente injonction permanente l’année dernière, concluant que le juge qui l’avait rendue avait fait preuve de discrimination à l’égard de Williams, qui y était nommé.
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Ce tribunal a déclaré que le juge de la Cour supérieure qui a entendu la requête d’octobre 2020 avait commis une erreur lorsqu’il avait nié les droits de Williams à l’équité procédurale.
Le juge Paul Sweeny a également soulevé des questions lundi quant à savoir si l’affaire serait compliquée par des procédures judiciaires en cours.
Sweeny et les avocats de toutes les parties ont décidé de poursuivre l’audience prévue en tant que procès bifurqué, distinct de l’autre affaire.
Le comté de Haldimand présente également des arguments en faveur d’une injonction pour expulser les manifestants.
DeMelo a déclaré que le gouvernement fédéral avait envoyé une lettre disant qu’il ne présenterait pas d’observations dans l’affaire.
L’affaire devait se poursuivre devant le tribunal mardi.
Ce rapport de La Presse canadienne a été publié pour la première fois le 12 septembre 2022.