Le fabricant de véhicules électriques commerciaux en difficulté Arrival vient de conclure un accord de fusion – pour la deuxième fois en moins de trois ans – avec une société d’acquisition à vocation spéciale.
L’arrivée a été initialement rendue publique en mars 2021 via une fusion avec la société d’acquisition à vocation spéciale CIIG Merger Corp. dans le cadre d’un accord évalué à 5,4 milliards de dollars. Depuis ces jours SPAC de haut vol de 2021, Arrival a retardé à plusieurs reprises son lancement de production, pivoté et changé l’orientation du marché, dépensé des millions de dollars et restructuré l’entreprise à trois reprises. Le cours de l’action d’Arrival a également pris un coup, chutant de 87 % par rapport à son chiffre d’ouverture de 22 $ en mars 2021.
Dans le but d’éviter la faillite, Arrival a annoncé en avril 2023 qu’elle avait conclu un accord de fusion avec une deuxième SPAC, ou société de chèques en blanc, appelée Kensington Capital Acquisition Corp. La SPAC avec Kensington avait une valeur d’entreprise pro forma de 524 $. million.
Arrival a déclaré dans un dossier réglementaire qu’elle « a l’intention de se concentrer sur l’avancement d’autres opportunités ». Arrival a embauché TD Cowen et Teneo Financial Advisory pour « explorer d’autres voies qui fourniront à l’entreprise des liquidités supplémentaires ».
Ces deuxièmes SPAC — un re-SPAC ? – n’est peut-être pas encore une tendance. Mais une poignée d’entreprises, dont Wejo, basée au Royaume-Uni, l’ont utilisé pour lever des fonds sur un marché par ailleurs tendu.