Le député provincial de l’Ontario veut délimiter les zones dans lesquelles les « propos offensants » sont illégaux

Le projet de loi intervient au milieu d’une recrudescence des manifestations ciblant les événements de drag, en particulier ceux qui sont commercialisés spécifiquement pour les enfants

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Un député provincial de l’Ontario propose de délimiter des zones entières de villes canadiennes dans lesquelles il deviendrait un crime de tenir des « remarques offensantes » contre la communauté queer.

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Le « Loi sur la sécurité des communautés 2SLGBTQI+», déposé cette semaine par Kristyn Wong-Tam du NPD, permettrait au gouvernement provincial de tracer des « zones de sécurité communautaire 2SLGBTQI+ » dans lesquelles la plupart des formes de dissidence publique seraient criminalisées.

Les « remarques offensantes » seraient interdites, même par écrit. Il en serait de même pour la distribution de littérature, ainsi que pour tout rassemblement jugé « faire avancer les objectifs de l’homophobie et de la transphobie ». Toute infraction pourrait entraîner des amendes pouvant aller jusqu’à 25 000 $ et une condamnation en vertu de l’article du Code criminel couvrant le fait d’avoir causé « un trouble dans ou à proximité d’un lieu public ».

Bien que le projet de loi stipule que les zones existeraient pour une «période de temps déterminée», aucune limite de temps n’est imposée à leur existence. Les zones consisteraient en une adresse spécifique ainsi qu’une zone tampon de 100 mètres de tous les côtés. Selon la taille de la salle, cela pourrait représenter une surface équivalente à plusieurs hectares.

Dans un Conférence de presse du mardi mettant en vedette les drag queens Scarlett BoBo et Crystal Quartz, la chef du NPD de l’Ontario, Marit Stiles, a déclaré que la loi était nécessaire pour freiner une « dangereuse tendance à la hausse » des « crimes haineux » contre les artistes de drag.

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Le projet de loi intervient au milieu d’une recrudescence des manifestations et de l’activisme ciblant les événements et les activités de drag, en particulier ceux qui sont commercialisés spécifiquement pour les enfants.

Pas plus tard que la semaine dernière, un «camp de dragsters» financé par le gouvernement du Canada pour les enfants à Vancouver a été critiqué dans un tweet viral par le chef du Parti populaire du Canada, Maxime Bernier. « Les camps qui endoctrinent des enfants aussi jeunes que sept ans avec une idéologie de genre et une confusion sexuelle sont maintenant promus et subventionnés par tous les niveaux de gouvernement », il a écrit.

Début mars, une « heure du conte drag queen » à la bibliothèque publique de Nelson, en Colombie-Britannique a été annulé après ce que les bibliothécaires ont dit, il s’agissait de « menaces et de tactiques d’intimidation » dirigées contre le personnel.

En décembre, 14 personnes se sont présentées pour protester contre une heure du conte de dragsters au Brockville, en Ontario. bibliothèque publique et la police locale a déclaré une « menace vague » a été appelée après l’événement, provoquant une recherche d’explosifs sur le site, bien qu’aucun n’ait été trouvé.

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Le 17 mars, 10 manifestants ont été comptés à l’extérieur un «événement drag queen storytime» à Midland, en Ontario. La veille, une manifestation devant un événement similaire à Woodstock, en Ontario, s’est terminée être plus nombreux que les contre-manifestants.

La seule arrestation à ce jour semble provenir de Calgaryoù en février, un homme de la région, Derek Reimer, a participé à un événement de drague «Lire avec la royauté» dans une bibliothèque locale et a crié des slogans aux participants jusqu’à l’arrivée de la police.

Le projet de loi a été déposé devant une Assemblée législative dominée par le gouvernement majoritaire du premier ministre progressiste-conservateur Doug Ford. En tant que tel, il est peu probable d’aller n’importe où.

Cependant, le projet de loi ontarien est la deuxième fois en quelques semaines seulement qu’un politicien canadien propose d’interdire les manifestations autour d’événements de drag.

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Un projet de règlement rédigé le mois dernier par le conseil municipal de Calgary interdirait les «manifestations spécifiées» à moins de 100 mètres des bibliothèques et des centres de loisirs de la ville.

Quant à ce qu’implique une « manifestation spécifiée », le projet de règlement le définit comme « une objection ou une désapprobation à l’égard d’une idée ou d’une action liée à la race, aux croyances religieuses, à la couleur, au sexe, à l’identité de genre, à l’expression de genre, au handicap physique, au handicap mental, à l’âge, l’ascendance, le lieu d’origine, l’état matrimonial, la source de revenu, la situation familiale ou l’orientation sexuelle.

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