Le délinquant sexuel de Colombie-Britannique Randall Hopley écope de 18 mois supplémentaires de prison après avoir été en fuite

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VANCOUVER — Un juge de la Colombie-Britannique a ordonné au délinquant sexuel Randall Hopley de passer encore 18 mois en prison après avoir plaidé coupable d’avoir enfreint les conditions de son ordonnance de surveillance de longue durée à deux reprises en 2022 et 2023.

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La juge Jennifer Oulton a condamné Hopley à une peine de 29 mois de prison avec 11 mois de crédit pour le temps purgé lors d’une audience devant la cour provinciale à Vancouver.

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Elle dit que l’homme de 58 ans a disparu pendant 10 jours après avoir quitté sa maison de transition dans le Downtown Eastside de la ville et coupé son moniteur de cheville en novembre dernier.

Hopley a plaidé coupable de cette infraction le mois dernier, et Oulton affirme que son aveu et le fait qu’il ait été arrêté après s’être présenté à un poste de police étaient des facteurs atténuants.

Oulton dit que Hopley a également plaidé coupable d’avoir enfreint les conditions de son ordonnance de surveillance de 10 ans en étant en présence d’enfants de moins de 16 ans en novembre 2022.

Hopley a été libéré sous les conditions de l’ordonnance en 2018 après avoir purgé une peine de six ans de prison pour l’enlèvement en 2011 d’un garçon de trois ans dans le sud-est de la Colombie-Britannique.

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Il vivait dans la maison de transition de Vancouver lorsqu’il a été arrêté pour avoir enfreint l’ordre en visitant une bibliothèque et en s’approchant trop des enfants.

Il était en liberté sous caution pour cette accusation lorsqu’il a disparu en novembre dernier et a plaidé coupable à une troisième accusation de défaut de comparution à la date prévue du procès.

Oulton a accordé à Hopley un crédit de 1,5 jour pour chacun des 333 jours qu’il a passés en détention depuis début 2023.

Elle affirme que la Couronne voulait que Hopley passe 37 mois supplémentaires en prison, tandis que sa défense demandait une peine de 13 mois en tenant compte du temps purgé.

Le juge a déclaré que le casier judiciaire de Hopley comprend également une condamnation pour agression sexuelle sur un enfant en 1985, pour laquelle il a été condamné à deux ans de prison et à trois ans de probation lorsqu’il avait 19 ans.

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Oulton a lu un résumé de 2013 rédigé par un ancien juge qui a traité avec Hopley, affirmant qu’il avait montré une «incapacité troublante à contrôler ses infractions sexuelles contre des enfants plus jeunes, principalement des garçons», dans sa jeunesse et au début de l’âge adulte.

Elle a déclaré que le rapport d’un psychiatre indiquait qu’il avait commis trois infractions de ce type au cours d’une année, alors qu’il avait 16 et 17 ans.

Cette remarque a provoqué une explosion de la part de Hopley. «Je veux t’arrêter. Il n’y a pas trois agressions sexuelles, il n’y en a que deux », a-t-il déclaré.

Hopley a déclaré au juge qu’elle « s’était trompée ».

Oulton a poursuivi après avoir dit à Hopley qu’il y avait des recours si les faits étaient incorrects.

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